>>L'UE ne parvient pas à trouver d'accord sur un embargo pétrolier contre la Russie
>>Le pétrole en hausse après une chute de la production libyenne
>>Nucléaire : l'Iran met en garde l'UE contre de nouvelles sanctions
Le vice-chancelier et ministre fédéral allemand de l’Économie et du Climat, Robert Habeck |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Bien sûr, c’est possible (l’introduction d’un embargo, ndlr)", a-t-il noté. "Les problèmes sont évidents : les différents pays ont des situations différentes en matière d’approvisionnement énergétique." "Tous les pays doivent faire des efforts et réduire leur dépendance, cela concerne également la Hongrie", a ajouté le ministre.
Robert Habeck a rappelé qu’un sommet extraordinaire de l’UE devrait se tenir du 30 au 31 mai. Les jours restants sont "un couloir de temps, où il sera clair s’il y aura une solution ou si d’autres instruments doivent être envisagés".
Une source au gouvernement allemand avait fait savoir la veille qu’une discussion finale de l’embargo pétrolier ne figurait encore pas à l'ordre du jour de la réunion.
Les représentants européens ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le sixième train de sanctions contre la Russie qui inclut également une proposition d’embargo sur le pétrole russe.
La Commission européenne a proposé de décréter un embargo sur le pétrole russe six mois après l’entrée en vigueur du sixième train de sanctions, et sur des produits pétroliers russes à partir de 2023. La Commission européenne a également proposé d’autoriser la Hongrie et la Slovaquie à continuer d’acheter du pétrole russe d’ici fin 2024.
Selon certaines sources, la Commission européenne a déjà dû assouplir certaines de ses restrictions concernant les délais et les conditions de l’embargo nucléaire aussi bien que prévoir certaines exceptions.
C’est la Hongrie qui s’oppose fermement à l’embargo sur le pétrole. Budapest est convaincu que le préjudice porté par cette mesure serait catastrophique pour l’Europe.
TASS/VNA/CVN