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"Je me réjouis d'un débat ouvert et franc dans les mois à venir, avec de nombreuses contributions et, je l'espère, sans tabou", a déclaré le commissaire européen à l'Économie, Paolo Gentiloni, lors d'une conférence de presse à Strasbourg.
Pour éviter un effondrement économique, en raison du COVID-19, l'Union européenne avait mis en veilleuse le pacte de stabilité, qui limite les déficits publics à 3% et la dette à 60% du Produit intérieur brut (PIB).
La question de la remise en place de ce pacte, prévue début 2023, se pose, suite au retour de la croissance, sauf que certains pays réclament plus de souplesse dans la réduction des dépenses, d'autant que la lutte contre le changement climatique va nécessiter de lourds investissements.
Certains proposent par exemple d'exclure ces investissements verts du calcul des déficits. Toutefois, les pays du Nord, dont l'Allemagne et les Pays-Bas, s'inquiètent de devoir payer pour les excès supposés de leurs voisins du Sud et redoutent l'abandon de la rigueur.
Pour leur part, les pays du Sud comme l'Espagne, l'Italie, la Grèce ou le Portugal, sévèrement touchés par la pandémie, en mettant à terre leurs activités touristiques, redoutent qu'un strict retour au pacte budgétaire entraîne une réduction brutale de l'investissement public au risque de replonger l'Europe toute entière dans la récession.
Le débat public lancé mardi 19 octobre doit permettre d'aboutir à "un consensus large", a expliqué le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis. Il s'agira de "résoudre la quadrature du cercle : d'une part, réduire la dette publique et, d'autre part, promouvoir l'investissement", a-t-il résumé.
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Des drapeaux de l'Union européenne flottent devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles, le 26 décembre 2020. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je me réjouis d'un débat ouvert et franc dans les mois à venir, avec de nombreuses contributions et, je l'espère, sans tabou", a déclaré le commissaire européen à l'Économie, Paolo Gentiloni, lors d'une conférence de presse à Strasbourg.
Pour éviter un effondrement économique, en raison du COVID-19, l'Union européenne avait mis en veilleuse le pacte de stabilité, qui limite les déficits publics à 3% et la dette à 60% du Produit intérieur brut (PIB).
La question de la remise en place de ce pacte, prévue début 2023, se pose, suite au retour de la croissance, sauf que certains pays réclament plus de souplesse dans la réduction des dépenses, d'autant que la lutte contre le changement climatique va nécessiter de lourds investissements.
Certains proposent par exemple d'exclure ces investissements verts du calcul des déficits. Toutefois, les pays du Nord, dont l'Allemagne et les Pays-Bas, s'inquiètent de devoir payer pour les excès supposés de leurs voisins du Sud et redoutent l'abandon de la rigueur.
Pour leur part, les pays du Sud comme l'Espagne, l'Italie, la Grèce ou le Portugal, sévèrement touchés par la pandémie, en mettant à terre leurs activités touristiques, redoutent qu'un strict retour au pacte budgétaire entraîne une réduction brutale de l'investissement public au risque de replonger l'Europe toute entière dans la récession.
Le débat public lancé mardi 19 octobre doit permettre d'aboutir à "un consensus large", a expliqué le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis. Il s'agira de "résoudre la quadrature du cercle : d'une part, réduire la dette publique et, d'autre part, promouvoir l'investissement", a-t-il résumé.
APS/VNA/CVN