>>Brexit: l'UE planche sur un nouveau report, "rien n'est acquis" selon Macron
>>Brexit: Merkel favorable à un report prolongé
Des drapeaux de l'Union européenne et du Royaume-Uni devant le parlement de Westminster à Londres, le 28 mars. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Au terme d'un sommet européen spécial qui a duré de longues heures mardi 9 avril à Bruxelles, les 27 dirigeants de l'UE ont ainsi accordé une extension de six mois pour la date du Brexit, alors que la Première ministre britannique Theresa May n'avait demandé à l'origine qu'une prorogation jusqu'au 30 juin.
Elle aura donc plus de temps pour boucler ses négociations avec toutes les parties prenantes et principalement le Parti travailliste. Au cours de cette période, comme l'a indiqué M. Tusk, le dossier sera entre les mains du Royaume-Uni.
Le président du Conseil européen a toutefois précisé que des changements possibles ne s'appliqueraient que pour la déclaration politique, laquelle fait référence aux futures relations entre les deux partenaires, et non pour l'accord de retrait convenu à l'automne dernier.
Jusqu'à la fin de cette période, Londres aura aussi la possibilité de révoquer l'article 50 et le Brexit serait annulé dans la foulée. D'ici là, le Royaume-Uni poursuivra sa coopération en tant qu'État membre à part entière de l'UE, jouissant de tous ses droits.
Donald Tusk a saisi cette occasion pour adresser un message personnel à l'adresse du Royaume-Uni: "Cette prorogation est aussi flexible que je l'espérais, et un peu plus courte que ce que j'attendais, mais elle demeure suffisante pour dégager la meilleure des solutions possibles. S'il vous plaît, ne perdez pas de temps".