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Suite à des informations ayant fait état de frappes aériennes sur plusieurs régions du Nord-Ouest de la Syrie au cours du week-end, les Nations unies font part de leur profonde inquiétude au sujet de la sécurité de plus de 3 millions de civils dans la région, dont la moitié ont été déplacés de leur domicile, a déclaré mardi 17 décembre un porte-parole de l'ONU. Des frappes aériennes auraient touché ces derniers jours des dizaines de communautés dans les gouvernorats d'Idlib, de Hama, d'Alep et de Lattaquié, a précisé Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. "L'ONU reste profondément préoccupée". "Nous continuons d'appeler toutes les parties au conflit à faire tout leur possible pour assurer la sécurité et le bien-être des civils dans la conduite des opérations militaires et à respecter strictement les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution du droit international humanitaire". Rien qu'au cours des dernières semaines, jusqu'à 60.000 personnes ont été déplacées en raison des hostilités, s'ajoutant aux plus de 400.000 personnes déjà déplacées plus tôt cette année, a indiqué le porte-parole lors d'un point de presse régulier. Plus de six mois plus tard, les affrontements, les bombardements et les frappes aériennes ont fait des ravages sur les infrastructures civiles critiques de la région, endommageant des écoles, des hôpitaux et d'autres infrastructures civiles essentielles, a-t-il déclaré.
Xinhua/VNA/CVN