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Un écran montre la représentante iranienne Khadijeh Karimi s'exprimant lors d'une réunion d'urgence du Conseil des droits de l'homme à Genève le 24 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Et c'est en plein débat devant le Conseil, que l'agence de presse iranienne Fars a annoncé l'arrestation du célèbre footballeur Voria Ghafouri, accusé d'avoir "insulté et sali la réputation de l'équipe nationale (Team Melli) et de s'être livré à de la propagande" contre l'État.
Réunis d'urgence à l'initiative de l'Allemagne et de l'Islande, les 47 États membres de l'instance onusienne la plus élevée en matière de droits humains ont décidé de nommer une équipe d'enquêteurs de haut niveau pour faire la lumière sur toutes les violations de ces droits liées à la répression des manifestations.
Le texte a été voté à une majorité légèrement plus large qu'attendue, malgré une manoeuvre dilatoire de dernière minute de Pékin : 25 pays ont voté oui, six non (Arménie, Chine, Cuba, Erythrée, Pakistan et Venezuela) et 16 se sont abstenus.
Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, voit dans le vote "la démonstration claire de l'engagement international croissant à faire rendre des comptes au régime iranien pour sa répression brutale du peuple iranien", selon un tweet.
"Le courage et la détermination des manifestants nous obligent", a souligné la représentation française auprès de l'ONU, saluant également la création de ce mécanisme d'enquête.
L'ONG Amnesty International s'est félicitée d'"une résolution historique" qui marque "une étape importante vers la fin de l'impunité !", tandis que Lucy McKernan, de Human Rights Watch, qualifiait la décision du Conseil d'"étape bienvenue".
AFP/VNA/CVN