>>Le sommet du G5 Sahel à Bamako se termine sur la situation sécuritaire au Mali
Le sous-secrétaire général des Nations unies aux opérations de paix, El-Ghassim Wane, a appelé mardi 15 août le Conseil de sécurité à saisir l'occasion unique qu'offre la mise sur pied de la Force conjointe du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad et Mauritanie) pour répondre aux défis de cette région africaine. À travers une approche régionale, cette force conjointe est en mesure d'apporter une contribution significative à la stabilisation du Sahel, en synergie avec d'autres initiatives, a-t-il affirmé lors d'une réunion du Conseil consacrée à la paix et à la sécurité en Afrique. Cette séance du Conseil intervenait à la suite de l'adoption, le 21 juin, d'une résolution par laquelle le Conseil disait "se féliciter du déploiement de la Force conjointe sur l'ensemble du territoire des pays qui y participent". Sur les activités de la force, un rapport écrit est prévu pour octobre, date à laquelle le Conseil a décidé de "réexaminer le déploiement" de la force conjointe. La réunion s'est tenue dans une période critique pour le Sahel au lendemain d'un attentat perpétré à Ouagadougou, au Burkina Faso, et de deux autres attaques terroristes au Mali contre des contingents de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).