Le Conseil de sécurité de l'ONU a "exigé" le 6 mars l'arrêt des hostilités et des attaques menées dans les zones frontalières entre le Soudan et le Soudan du Sud dans une véhémente mise en garde aux deux pays. Les 15 pays membres du Conseil ont aussi exigé que les autorités soudanaises permettent un accès humanitaire au Kordofan-Sud et au Nil Bleu, deux États soudanais limitrophes du Soudan du Sud où ont lieu des affrontements. Dans un communiqué lu par l'ambassadeur de la Grande-Bretagne à l'ONU, Mark Lyall Grant, qui assure la présidence tournante du Conseil en mars, ils se sont dit "extrêmement inquiets des informations faisant état d'incidents violents répétés à la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud", citant notamment "des mouvements de troupes" et "des bombardements aériens". "Le Conseil de sécurité exige que toutes les parties cessent les opérations militaires dans les zones frontalières et mettent un terme au cycle de violences", a encore lu l'ambassadeur de la Grande-Bretagne. Les membres du Conseil "exigent en outre que les gouvernements du Soudan et du Soudan du Sud ne mettent en place aucune action susceptible d'ébranler la sécurité et la stabilité de l'autre, y compris par toute forme d'aide directe ou indirecte à des groupes armés dans le territoire de l'autre".
AFP/VNA/CVN