L'ONU envoie au Soudan son chef des secours pour faire face à la grave crise humanitaire

Face à la détérioration rapide de la crise humanitaire au Soudan, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, envoie "immédiatement" dans la région le coordonnateur des secours d'urgence de l'organisation mondiale, Martin Griffiths, a déclaré dimanche 30 avril Stéphane Dujarric, porte-parole de M. Guterres, dans un communiqué.

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La majorité des personnes ayant fui le Soudan depuis le 15 avril sont des femmes et des enfants, comme ici dans le village frontalier de Koufroun au Tchad, le 27 avril.
Photo : AP/VNA/CVN

"L'ampleur et la rapidité des événements au Soudan sont sans précédent", a-t-il dit, ajoutant que "nous sommes extrêmement préoccupés par l'impact immédiat et à long terme sur toutes les personnes au Soudan et dans la région".

"Nous exhortons une nouvelle fois les belligérants à protéger les civils et les infrastructures civiles, à permettre le passage en toute sécurité des civils fuyant les hostilités, à respecter les travailleurs et les biens humanitaires, à faciliter les opérations de secours et à respecter le personnel, les moyens de transport et les installations médicales", a indiqué M. Dujarric.

Selon le ministère soudanais de la Santé, plus de 500 personnes ont été tuées et plus de 4.000 autres blessées depuis les affrontements qui ont éclaté le 15 avril entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires).

Dans un communiqué publié avant son voyage dans la région, M. Griffiths, également secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires, a estimé que deux semaines après le début des affrontements, la situation humanitaire a "atteint le point de rupture".

Selon lui, les biens essentiels à la survie de la population se raréfient dans les centres urbains les plus durement touchés, notamment à Khartoum, et les familles luttent pour accéder à l'eau, à la nourriture, au carburant et à d'autres produits de première nécessité.

M. Griffiths a averti que l'accès aux soins médicaux urgents, y compris pour les personnes blessées dans les violences, est sévèrement limité, ce qui augmente le risque de décès évitables.

Il a affirmé qu'il se rendait dans la région pour étudier les moyens d'apporter une aide immédiate aux millions de personnes "dont la vie a basculé du jour au lendemain".

"Cependant, la solution évidente à cette crise est d'arrêter les combats", a souligné M. Griffiths.

Xinhua/VNA/CVN

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