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La Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL) a condamné mardi 18 septembre les nouvelles violences qui se sont produites dans la capitale, Tripoli, exhortant les différentes parties à respecter l'accord de cessez-le-feu. Dans un communiqué, elle souligne "qu'il ne sera pas possible d'avancer dans le processus de réformes tant que les violences se poursuivront et que les habitants de Tripoli, qui sont originaires de toute la Libye, en paieront le prix le plus lourd". Des affrontements ont éclaté mardi matin 18 septembre dans le Sud de la ville, entraînant des coupures de courant dans le Sud et l'Ouest du pays, a-t-on indiqué de source sécuritaire au ministère de l'Intérieur. Des témoins ont fait état d'explosions et d'échanges de tirs en différents endroits de Tripoli, forçant des civils à fuir leurs habitations. La MANUL a récemment négocié un cessez-le-feu entre les parties au conflit qui a provisoirement mis un terme à des combats qui ont fait 78 morts et 210 blessés. De récents affrontements ont opposé les forces du gouvernement d'union nationale à une milice baptisée 7e brigade à Tarhouna, une ville située à quelque 80 km au Sud-Est de Tripoli.