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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. |
Photo: Xinhua/VNA/CVN |
"Des conflits vieux de plusieurs décennies, mais aussi des nouveaux, ainsi que des griefs sociaux profondément enracinés, un rétrécissement de l'espace démocratique et l'émergence du terrorisme et de nouvelles formes d'extrémisme violent sapent la paix, le développement durable et les droits humains", a déploré Antonio Guterres lors d'une réunion du Conseil de sécurité.
Selon lui, les organisations régionales peuvent contribuer aux efforts de diplomatie préventive, de médiation et de renforcement de la confiance. Le chef de l'ONU a rappelé que les rivaux de la guerre froide trouvaient encore des moyens de se parler et de coopérer, indiquant que les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord pouvaient poursuivre sur cette voie.
"Les majorités ne devraient pas ressentir la menace existentielle de la fragmentation, et les minorités ne devraient pas ressentir la menace de l'oppression et de l'exil. Et chacun, partout, devrait jouir de son droit de vivre dans la dignité, la liberté et la paix", a-t-il dit, cité par un communiqué publié lundi 25 juin par l'ONU. Le secrétaire général a fait valoir que "l'intégrité territoriale de pays comme la Syrie, le Yémen et la Libye est menacée".
Il en résulte que des millions de personnes ont été déplacées de force de leurs domiciles. Et les effets de cette instabilité se sont propagés aux pays voisins et au-delà. Le secrétaire général a réitéré le soutien de l'ONU à une solution à deux États, Israël et Palestine, qui permettrait aux deux communautés de vivre côte à côte en paix, quelque chose qui est également essentiel pour la sécurité et la stabilité dans toute la région.
Par ailleurs, la guerre en cours en Syrie a soumis les civils à une "litanie d'atrocités", y compris des sièges, la famine, des déplacements et l'utilisation d'armes chimiques. Le conflit est devenu "un champ de bataille pour les guerres par procuration", avec la participation d'acteurs régionaux et internationaux, a noté M. Guterres.