>>Séminaire sur les villes respectueuses de l’environnement
Il est nécessaire de trouver des moyens flexibles pour protéger les villes et leurs habitants. |
Photo: ONU/CVN |
"Si nous ne prenons pas d'action urgente, à l'avenir nous risquons de voir des catastrophes causer des souffrances et des destructions d'une ampleur sans précédent. La Journée mondiale des villes de cette année est un appel à l'action qui nous incite tous à repenser la façon dont les villes peuvent protéger leurs populations contre les chocs soudains et les stress à long terme", a déclaré la cheffe d'ONU-Habitat.
Au cours des 20 dernières années, les catastrophes ont fait 1,3 million de morts et 4,4 milliards de blessés, de sans-abri, de personnes déplacées ou ayant besoin d'une aide d'urgence, a souligné l'agence onusienne, rappelant également que les catastrophes entraînent chaque année 26 millions de sinistrés et coûtent 520 milliards de dollars à l'économie mondiale.
"Si les villes sont des centres d'action, de décision et de commerce, elles constituent également, de par leur concentration de population, des foyers de risques et de dangers", a précisé Maimunah Mohd Sharif.
La résilience urbaine ne signifie pas seulement la construction d'infrastructures solides, elle nécessite également des systèmes économiques, sociaux et de gouvernance solides pour soutenir la résilience physique et immatérielle, a-t-elle expliqué.
"Nous devons trouver des moyens novateurs et flexibles d'anticiper les menaces, qu'elles soient humaines ou naturelles. Nous devons protéger les villes et leurs habitants et leur permettre de s'adapter, de survivre et de prospérer", a souligné M. Sharif.