>>Le vaccin d'AstraZeneca sous le microscope de l'UE sur fond de regain épidémique
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a mis en garde vendredi 29 janvier contre "un réel danger" que le "nationalisme vaccinal" pourrait aggraver les inégalités existantes. Tout en rappelant que la pandémie de COVID-19 a exposé et exploité les inégalités de notre monde, le chef de l'OMS a averti lors d'un point de presse qu'"il existe désormais un réel danger que les outils mêmes qui pourraient contribuer à mettre fin à la pandémie - les vaccins - puissent exacerber ces mêmes inégalités". "Le nationalisme vaccinal pourrait servir des objectifs politiques à court terme. Mais en fin de compte, il est à courte vue et va à l'encontre du but recherché", a fait valoir le directeur général de l'OMS, soulignant que le monde ne mettra pas fin à la pandémie tant que le virus n'est pas vaincu partout. D'autant que d'autres vaccins sont en cours de développement, d'approbation et de production. Selon l'agence onusienne, il y en aura "assez pour tout le monde". Mais pour l'instant, les vaccins sont "une ressource limitée". Dans ces conditions, l'OMS demande aux pays d'utiliser "aussi efficacement et équitablement que possible" ces vaccins.