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Les inondations ont aggravé les risques de maladies transmises par l'eau, comme le choléra, au sein d'une population déjà affaiblie par des taux élevés de malnutrition, a déclaré l'agence des Nations unies pour les migrations dans une mise à jour publiée lundi soir 5 juin. Les données de l'OIM montrent qu'à la mi-avril, une épidémie de choléra s'était propagée à un rythme alarmant dans plusieurs régions d'Ethiopie, avec plus de 4.000 cas recensés dont 71 décès. Bien que les récentes pluies aient apporté un certain soulagement en réapprovisionnant les points d'eau, en faisant repousser la végétation et en améliorant les conditions de travail des agriculteurs, l'OIM a déclaré que de nouvelles épidémies de choléra avaient également été signalées en Somalie, et que les niveaux de malnutrition dans la région atteignaient des niveaux élevés. "Même si la famine a été évitée grâce à une assistance soutenue et renforcée, la situation humanitaire reste extrêmement difficile. Une assistance multisectorielle et un soutien accru des donateurs sont nécessaires de toute urgence", a indiqué l'OIM. L'OIM a cependant précisé qu'elle restait gravement sous-financée, en particulier en Éthiopie, au Kenya et à Djibouti.
Xinhua/VNA/CVN