>>Logement neuf : la France n'a pas construit aussi peu depuis 1997
>>Logement en France : le nouveau prêt à taux zéro en vigueur le 1er janvier
Les réservations de logements neufs ont progressé de 5,3% au troisième trimestre. |
De juillet à septembre, les réservations de logements neufs - vendus au détail, en bloc ou en résidences gérées - ont progressé de 5,3% par rapport au troisième trimestre 2016, à 33.497 logements, précise la FPI dans un communiqué jeudi 16 novembre.
Ces réservations renouent ainsi avec la croissance enregistrée sur 10 trimestres consécutifs, brièvement interrompue au deuxième trimestre (-1,1%).
"L'activité commerciale des logements neufs reste dynamique", se félicite la FPI, observant que cette hausse a été tirée par les ventes en bloc (aux bailleurs sociaux) qui progressent de 18,1%, tandis que les réservations faites par les ménages ne progressent que de 3,2%.
Selon la fédération, "l'attentisme perçu à la fin du deuxième trimestre, dû aux incertitudes sur les aides à l'accession (PTZ) et sur l'investissement locatif (Pinel), ne s'est pas prolongé et les intentions d'achat se sont maintenues grâce à la confirmation de ces dispositifs" dans les zones dites "tendues".
En progressant de 8,3% sur les douze derniers mois, les réservations de logements neufs collectifs de 2017 "devraient sensiblement dépasser" celles de 2016, année qui "marquait un retour aux niveaux satisfaisants d'avant-crise", observent les promoteurs.
Cette demande soutenue est "par ailleurs équilibrée entre accession et investissement", notent-ils.
Toutefois, les mises en vente de logements neufs, elles, enregistrent leur première baisse (-7,8%) après douze trimestres consécutifs de hausse, pour s'afficher à 18.304 au troisième trimestre.
"Recours, renchérissement du foncier et des coûts de construction : il devient urgent de lever les freins pour maintenir un niveau de prix accessible", plaide la FPI. Ainsi, "pour que le choc d'offre devienne réalité, la pause normative, l'encadrement des délais d'instruction des recours et la libération du foncier" promis par le gouvernement "doivent être rapidement effectifs".
La fédération souhaite en outre voir aménagées "les modalités de sortie" du dispositif fiscal Pinel "dans les territoires détendus" - où il disparaîtra à terme - "pour ne pas fragiliser des programmes déjà lancés", même si la priorité reste, dit-elle, de soutenir la demande dans les villes tendues.