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Lise Nguyên, traductrice du roman français "Le bonheur en cinq lettres" de Pascale Perrier. |
L'événement s'inscrivait dans le cadre de la publication de la version vietnamienne Hạnh phúc trong 5 lá thư của mẹ du roman français Le bonheur en cinq lettres de Pascale Perrier par la Maison des éditions Yolobook.
Dans l’ouvrage, Pascale Perrier, auteur de romans pour la jeunesse, a changé de genre et de style en racontant d’une manière émouvante la vie des trois enfants après la mort brutale de leur mère. Pour aider ses enfants à surmonter cette situation si violente, cette dernière leur a laissé cinq lettres à lire pendant cinq ans.
«Cette rencontre sera l’occasion de présenter ce livre, mais aussi d’aborder de manière générale le sujet de la maternité dans la littérature française», a constaté Emmanuel Labrande, directeur de L’Espace.
Lors de la table ronde, la traductrice Lise Nguyên, également docteur en économie ayant enseigné à la Sorbonne et à Paris-XII, a partagé ses émotions au cours de la traduction de cet ouvrage. «J’ai été très émue par les sentiments de la mère envers ses enfants et vice versa. C’est ce qui a suscité chez moi cette forte motivation de traduire le livre», a-t-elle confié.
Il s’agit du premier livre traduit par Lise Nguyên, mais elle espère travailler davantage sur les ouvrages français afin de pouvoir les partager avec le public vietnamien.
L'interprétation de la chanson "La berceuse" composée par le poète Trân Truong, intervenant de la table ronde, comme une ode à la maternité. |
De son côté, le poète Trân Truong a exprimé des «sentiments confus» face au destin de Chloé, de son frère et de sa sœur, quand ces derniers ont dû témoigner de la douleur ressentie lors de la perte de leur mère. Le poète s’en est inspiré pour composer la chanson La berceuse, une ode à la maternité.
La table ronde s’est déroulée autour de ce sujet, attirant la discussion animée des spectateurs sur certains ouvrages de grands écrivains français, tels que L’étranger d’Albert Camus ou les œuvres d’Honoré de Balzac.
Description
Le bonheur en cinq lettres s’ouvre sur la mort brutale de la mère de Chloé Avanel, 15 ans, qui l'a laissée orpheline, ainsi que son frère Gaspard, 17 ans, et sa sœur Joséphine, 19 ans.
Leur père est parti vivre, depuis plusieurs années, sur un atoll de Polynésie où il a refait sa vie. Les voilà donc seuls et sous la tutelle de leur sœur aînée Joséphine.
Leur mère est victime d’une tumeur au cerveau. Se sachant condamnée, elle a tout prévu : assurance décès pour financer le quotidien et les études de ses enfants, et cinq lettres pour les accompagner dans leur passage à l’âge adulte, cinq lettres qui leur seront lues par le notaire à raison d’une chaque 24 décembre...
Texte et photos : Hông Anh/CVN