>> Italie : l'inflation ralentit à 5,7% en 2023
>> L'Italie annonce une croissance économique de 0,7% en 2023
>> L'Italie annonce un accord bilatéral de sécurité avec l'Ukraine
La Première ministre italienne Giorgia Meloni. |
Photo : VNA/CVN |
Présenté par le gouvernement précédent après la pandémie de COVID-19 et convenu avec l'Union européenne (UE), le Plan italien de relance et de résilience (PNRR) se compose de 122,6 milliards d'euros (133,02 milliards d'USD) de prêts et de 71,8 milliards d'euros (77,90 milliards d'USD) de subventions financés par l'UE. Il devrait permettre de financer 66 réformes majeures et 150 investissements d'ici 2026.
Le décret permettra au bureau de la Première ministre Giorgia Meloni de supprimer les organismes d'exécution et de les remplacer par des commissaires spéciaux, si des projets spécifiques liés au PNRR risquent de ne pas respecter leurs échéances.
Le nouveau décret exigera également que le titulaire d'un projet du PNRR restitue les fonds alloués si la Commission européenne constate des omissions ou des lacunes dans la mise en œuvre des objectifs du plan.
Le ministre italien des Affaires européennes, Raffaele Fitto, a déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion des ministres que ces mesures permettraient "d'accroître les pouvoirs de contrôle et d'introduire un principe de responsabilité en cas de non-respect des objectifs pour tous les sujets impliqués dans la dépense (des fonds de l'UE)".
Le PNRR italien fait partie d'un fonds de relance européen de 750 milliards d'euros fourni par le programme UE Nouvelle Génération (Next Generation EU), que l'UE a lancé en juillet 2020 pour aider ses États membres à faire face aux conséquences économiques de la pandémie.
Xinhua/VNA/CVN