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Une partie du Parc high-tech de Saïgon (PHTS) vue d’en haut. |
Photo: VNA/CVN |
Selon le Département de l’import-export du ministère de l’Industrie et du Commerce, en 1988, année où le Vietnam a commencé à drainer des IDE, le montant total des exportations nationales était de 10 milliards de dollars. Cette année, donc trente ans plus tard, ce chiffre pourrait atteindre 225 milliards de dollars, selon les prévisions.
En particulier, les exportations pendant la période 2011-2015 ont connu une augmentation annuelle de 17,6% en moyenne, soit plus que l’objectif défini dans la Stratégie d’import-export pour 2020, vision 2030, et celui avancé au XIe Congrès national du PCV (12%). Les entreprises à participation étrangère ont un rôle important, voire décisif, dans le maintien de la croissance des exportations du pays.
D’après Trân Thanh Hai, directeur adjoint du Département de l’import-export, il y a six ans, le chiffre d’affaires à l’export des entreprises nationales était souvent plus élevé que celui des entreprises à participation étrangère. Actuellement, le chiffre d’affaires des entreprises à capital étranger est le triple de celui des entreprises domestiques.
Les entreprises à participation étrangère représentent près de 20% au budget d’Etat, soit une 10 fois plus que l’an 2000. Une autre chose à retenir, c’est que plus de 50% de la valeur de production industrielle du pays vient des entreprises à capital étranger.
Des lacunes
Pourtant, les influences des entreprises à capital étranger sur leurs homologues domestiques sont encore limitées. Par exemple, l’an dernier, 40% des Smartphones de Samsung étaient produits au Vietnam et le groupe a réalisé un chiffre d’affaires à l’export de 50 milliards de dollars, soit l’équivalent au total des entreprises domestiques. Néanmoins, moins de 30 entreprises vietnamiennes participent à la chaîne de production du groupe sud-coréen.
En plus, il y a des phénomènes de fuite fiscale, des projets polluant l’environnement, le manque d’efficacité dans les transferts technologiques...
Trente ans après le début de l'afflux des IDE au Vietnam, les experts économiques estiment qu'en 2018 mais aussi dans les années qui suivent, le Vietnam demeurera une destination attrayante pour les investisseurs étrangers. Cela nécessitera toutefois des efforts inlassables de la part du gouvernement, des entreprises domestiques et celles à participation étrangère pour conserver le rythme de développement économique du pays, qui est sa principale attractivité.
VNA/CVN