L'institut français Insee a confirmé le 29 juin dans un communiqué son estimation d'une croissance nulle au premier trimestre 2012, après une faible progression au quatrième trimestre 2011 (+0,1%). L'Institut national de la statistique et des études économiques a par ailleurs indiqué que le pouvoir d'achat des ménages avait reculé légèrement, de 0,1%, sur les trois premiers mois de 2012 après s'être déjà replié de 0,2% lors du trimestre précédent. Les dépenses de consommation des ménages, note l'Insee, sont restées "peu dynamiques" (+0,2% au premier trimestre 2012 après -0,1% au quatrième trimestre 2011) tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF), autrement dit l'investissement, s'est contractée (-0,7% après +1,3 %). Ainsi, la demande intérieure finale (hors stocks) a contribue modestement à la croissance du PIB, selon l'Insee : +0,1 point après +0,3 point fin 2011. Les importations se sont redressées (+0,8% après -1,5%) tandis que les exportations ont ralenti (+0,2% après +1,3%). En conséquence, la contribution du solde extérieur à la croissance a été négative (-0,2 point de PIB, après +0,8 point le trimestre précédent). Quant au pouvoir d'achat du revenu des ménages par unité de consommation, mesure la plus proche de la perception des Français, il a reculé de 0,2% début 2012 après déjà -0,3 % le trimestre précédent, précise l'Insee.
AFP/VNA/CVN