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Les produits de Thanksgiving en vente dans les supermarchés californiens. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice CPI est ressorti à 0,2% en avril sur un mois, alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient un rebond de 0,3% après une contraction de 0,1% en mars.
Sur un an, la progression de l'indice CPI est de 2,3% en avril, un rythme moins élevé qu'attendu par le consensus (+2,4%), après une augmentation de 2,4% en mars.
En excluant les éléments volatils que sont l'alimentaire et l'énergie, l'indice des prix à la consommation sous-jacent ("core CPI") a accéléré à +0,2% en avril sur un mois, contre un consensus à +0,3%, après +0,1% en mars.
En rythme annuel, le core CPI est ressorti à +2,8%, comme prévu par le consensus et comme en mars.
Après la publication de cette statistique, deux des trois principaux indices de Wall Street étaient dans le vert, le Standard & Poor's 500 prenant 0,77% et le Nasdaq Composite 1,48%, tandis que le Dow Jones reculait de 0,38% vers 15h20 GMT.
Sur le marché des changes, le dollar était en repli de 0,57% face à un panier de devises de référence, tandis que dans l'obligataire, le rendement des Treasuries à deux ans était stable, à environ 4%.
Les contrats à terme montrent que les traders estiment que la Réserve fédérale américaine (Fed) devrait baisser ses taux à deux reprises cette année, avant septembre et en octobre, après la décision prise la semaine dernière de les maintenir dans une fourchette de 4,25% à 4,50%.
Avec une inflation américaine plus faible que prévu et la signature d'un accord provisoire sur le commerce entre la Chine et les États-Unis, les opérateurs parient désormais sur un reflux des pressions sur les ménages et les entreprises dans les mois à venir, ce qui éloigne la perspective d'une récession économique et accroît les marges de manœuvre de la Fed.
Plusieurs intermédiaires, dont JP Morgan Chase, Barclays et Goldman Sachs, ont ajusté mardi leurs prévisions pour refléter une trajectoire économique plus favorable.
Les économistes de JP Morgan estiment notamment que le risque de récession aux États-Unis est tombé à moins de 50%, ceux de Barclays n'anticipent plus de récession. Goldman Sachs a abaissé sa probabilité de récession aux États-Unis à 35% contre 45% auparavant.
JP Morgan Chase et Barclays s'attendaient auparavant à ce que le relèvement des droits de douane affecte durement les consommateurs et les entreprises, freinant ainsi les dépenses de consommation et l'activité économique.
Les marchés financiers ont également rééajusté leurs anticipations après l'accord sino-américain sur les droits de douane, réduisant considérablement les prévisions selon lesquelles la Fed devrait commencer à baisser ses taux dès le mois de juillet pour compenser le ralentissement économique.
"On craignait que les droits de douane ne fassent grimper l'inflation, et c'est peut-être encore le cas, mais les données d'aujourd'hui rassurent au moins les investisseurs : l'inflation évolue toujours dans la bonne direction", a déclaré Jake Dollarhide, directeur général de Longbow Asset Management.
AFP/VNA/CVN