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Un homme utilise son ordinateur portable dans un café à Jakarta le 3 janvier |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président indonésien Joko Widodo a nommé le général Djoko Setiadi, ancien chef de l’agence de cryptage du pays, à la tête du nouvel organe mis en service mercredi 3 janvier.
"Nous allons contrôler le cyberespace", a déclaré Setiadi qui est chargé de réprimer les réseaux terroristes qui communiquent en ligne et de combattre le discours de haine en ligne. "Notre technologie permettra non seulement de détecter, mais aussi de pénétrer les réseaux (terroristes)", a-t-il indiqué.
La semaine dernière, l’Indonésie a indiqué avoir ajouté quelque 600 personnes aux rangs de sa police antiterroriste dans le but de sévir contre les groupes inspirés par l’organisation État islamique et d’autres militants. L’archipel a longtemps lutté contre le militantisme et les attaques islamiques, y compris les attentats de Bali en 2002 qui fait 202 morts, parmi lesquels de nombreux touristes étrangers.
Une répression soutenue a affaibli les réseaux les plus dangereux, mais l’émergence de l’organisation État islamique s’est révélé un puissant nouveau cri de ralliement pour les radicaux. Plus de 150 millions sur les 255 millions d’Indonésiens sont considérés comme des utilisateurs d’Internet. L’explosion du nombre d’internautes intervient dans un contexte de préoccupation mondiale face à la propagation de fausses nouvelles.