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L'Indonésie a décidé de redoubler de vigilance pour empêcher que de nouveaux réseaux terroristes liés à l'État islamique (EI) n'émergent dans la région, notamment sous l'impulsion des combattants étrangers de retour dans leurs pays d'origine après le décès du chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi, a déclaré mercredi 30 octobre un des principaux assistants du président indonésien. M. Moeldoko, directeur du Bureau de l'État-major de la présidence indonésienne, a indiqué que les combattants étrangers de l'EI pourraient essayer de créer des cellules terroristes après être rentrés dans leurs pays d'origine respectifs, et même communiquer entre eux en vue de mettre en place un réseau de l'EI au niveau régional. "Même si al-Baghdadi est déjà mort, et malgré le déclin de l'EI, les cellules du mouvement peuvent toujours être actives et se livrer à des activités transnationales. Elles pourraient agir depuis la Malaisie, l'Australie ou d'autres pays voisins", a-t-il déclaré depuis le palais présidentiel. Certaines de ces cellules pourraient également être créées en Indonésie, a-t-il ajouté. "Elles peuvent mettre en place un nouveau réseau affilié à l'EI. C'est là tout le problème", a-t-il affirmé. En Indonésie, ces cellules de l'EI pourraient essayer de recruter des adeptes parmi les populations les plus exposées aux enseignements religieux radicaux, a-t-il averti.