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La joie de Chancel Mbemba, auteur de l'ouverture du score pour l'OM face à l'AEK, le 9 novembre à Athènes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec huit points en quatre matches, les hommes de Gennaro Gattuso conservent en effet la tête de la poule B, avec une longueur d'avance sur Brighton. Et s'ils battent l'Ajax Amsterdam fin-novembre au Vélodrome lors de la 5e journée, ils seront assurés d'une des deux premières places.
Pour autant, tout n'a vraiment pas été limpide jeudi 9 novembre à Athènes et il a fallu attendre les toutes dernières secondes et un rush de Jordan Veretout, qui a servi Ismaïla Sarr pour le but du 2-0 (90+3), pour réellement souffler.
Avant cela, dans une ambiance à nouveau magnifique entre deux clubs aux supporters amis, l'OM avait souvent laissé la même impression que dimanche contre Lille (0-0), celle d'un collectif en retard et moins bien rodé que celui de ses adversaires. La crise de septembre a laissé quelques traces et c'est normal.
Mais avant de tanguer, l'OM avait eu le mérite de correctement entrer dans sa partie et d'ouvrir la marque sur un corner, l'un des points forts annoncés de son adversaire grec.
Jonathan Clauss l'a frappé parfaitement, vers la tête de Chancel Mbemba (1-0, 25e) et tout le monde est allé fêter ça devant la caméra en brandissant un maillot de Valentin Rongier.
La blessure du capitaine marseillais, qui pourrait être absent plusieurs mois, est un vrai problème, mais la montée en puissance de Geoffrey Kondogbia est une vraie solution.
Avalanche de corners
Capitaine du fait des absences conjuguées de Rongier et de Samuel Gigot, l'ancien de l'Alético de Madrid a été l'un des rares Marseillais constants lors d'une première période qui a plus valu pour l'ambiance que pour la qualité technique, discutable.
Dans ce registre, Vitinha a été particulièrement en difficulté avant la pause. Amené à remplacer Pierre-Emerick Aubameyang, lui aussi blessé, le Portugais a commencé par manquer complètement une occasion en or, seul face au but à moins de huit mètres.
Puis il a étalé ses imprécisions et son manque de confiance, symboliques des difficultés offensives actuelles de l'OM.
Les supporters de l'OM allument des fumigènes lors du match de Ligue Europa contre l'AEK, le 9 novembre à Athènes. |
Photo : VNA/CVN |
L'OM alors ne maîtrisait vraiment pas grand-chose et cela a été pire pendant une demi-heure après la pause. Il a alors fallu plusieurs très bons arrêts de Pau Lopez (51e, 55e, 89e) pour sauver les Provençaux.
Meilleur en deuxième période, Vitinha a de son côté eu deux nouvelles belles occasions, mais est tombé sur Athanasiadis, auteur d'un superbe arrêt, puis sur l'extérieur du poteau.
Avant le but libérateur de Sarr et le silence du stade Agia Sofia, il y a encore eu une avalanche de corners à défendre dans un boucan terrible, mais les Marseillais ont tenu et obtenu une récompense qui leur est souvent refusée en L1.
Dimanche 18 novembre, avant une trêve internationale qui sera à nouveau utile à Gattuso, ils retrouvent le championnat avec un déplacement à Lens. En L1, ils n'ont plus gagné depuis un mois.
AFP/VNA/CVN