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Le capitaine de l'Angleterre, Harry Kane, vient de marquer le 3e but contre l'Allemagne à Wembley, le 26 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour le dernier match avant le Mondial-2022, dans moins de deux mois ce nul est peut-être le meilleur résultat que pouvaient espérer les deux équipes, passées globalement à côté de leur Ligue des nations.
Le scénario haletant aura montré que leur encéphalogramme n'est pas totalement plat, sans rien masquer des nombreux points à rectifier si elles veulent être performantes au Qatar.
Reléguée avant ce match, l'Angleterre était la plus attendue au tournant avec un Gareth Southgate de plus en plus contesté mais toujours aussi déterminé à suivre la ligne qu'il a en tête, même si elle ne porte pas ses fruits.
Le 3-4-3 est maintenant bien installé comme système principal et les hommes varient peu, même si John Stones avait remplacé Kyle Walker comme axial droit en défense et Luke Shaw, joueur important à l'Euro-2020, était revenu en piston gauche à la place de Bukayo Saka.
Le problème, c'est que les mêmes causes produisent les mêmes conséquences: impuissance offensive et friabilité défensive.
Oui, les Three Lions ont marqué trois fois, mettant fin à 565 minutes sans marquer dans le jeu, par Shaw (1-2, 71e), Mason Mount (2-2, 75e) et Harry Kane, sur pénalty (3-2, 82e), qui pensait avoir donné la victoire aux siens.
Mais il a fallu pour cela attendre d'être menés 2-0 sur un pénalty d'Ilkay Gündogan (0-,1, 52e) et une frappe enroulée sublime de Kai Havertz (0-2, 67e).
Le fait que l'ouverture du score soit venue d'une énorme erreur de Harry Maguire, joueur que Southgate défend contre vents et marées, n'arrange évidemment rien, le défenseur de Manchester ayant donné directement la balle à Jamal Musiala avant de le crocheter après avoir pris un petit pont dans la surface.
Certes, l'avantage allemand était un peu contre le cours du jeu, André Ter Stegen ayant eu à s'employer devant Raheem Sterling (26e, 45e, 48e).
Mais face à l'Angleterre, on peut toujours croire au Père Noël et l'égalisation est venue d'un nouveau cadeau, une parade bien molle de Nick Pope sur une frappe de Serge Gnabry, que Havertz a été le plus prompt pour reprendre et offrir un nul aux siens (3-3, 87e).
Si la crise est évitée, les deux sélectionneurs vont devoir beaucoup cogiter pour retrouver certitudes et confiance.
AFP/VNA/CVN