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Le milieu italien Jorginho (droite) buteur sur penalty lors du match de Ligue des Nations face à la Pologne, à Reggio Emilie, le 15 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Italie, dominatrice de bout en bout, s'est imposée à Reggio d'Emilie sur un penalty de Jorginho (27e) et un but en fin de match de Domenico Berardi (84e) face à des Polonais réduits à dix pour le dernier quart d'heure.
La Nazionale, malgré les nombreuses blessures et l'absence de son sélectionneur Roberto Mancini, en quarantaine après son test positif au coronavirus, reprend ainsi la tête du groupe 1. Avec 9 points, elle sera qualifiée pour le Final 4 en cas de victoire à Sarajevo. Mais elle peut aussi passer en cas de nul voire de défaite face au dernier du groupe, selon le résultat de la confrontation entre la Pologne (3e, 7 pts) et les Pays-Bas (2e, 8 pts) au même moment.
"Il fallait gagner ce match, et on l'a fait. Maintenant, il faut bien récupérer car nous voulons terminer en beauté", a souligné l'adjoint de Mancini, Alberico Evani, qui le remplace sur le banc.
Confronté à d'innombrables absences (Verratti, Chiesa, Immobile, Bonucci, Chiellini, Kean, Sensi, Zaniolo...), Mancini avait confié le brassard au Parisien Alessandro Florenzi et dégainé ses "plans B" : le jeune Bastoni (Inter Milan) en défense centrale, le revanchard Bernadeschi (Juventus) sur l'aile droite et le volontaire Belotti (Torino) en pointe.
Belotti (ceinturé par Krychowiak) a obtenu le penalty du 1-0, transformé sans trembler par Jorginho (27e), qui semble avoir retrouvé son assurance dans l'exercice après ses deux récents ratés avec Chelsea.
L'attaquant du Torino, que Mancini a choisi de faire alterner en pointe avec Ciro Immobile (absent en raison d'un test positif au COVID-19), ne fut pas loin de marquer lui-même mais n'a pas cadré. À défaut de précision, Belotti symbolise l'appétit de cette équipe d'Italie qui, sans grande star, continue à construire un jeu séduisant et ne perd plus (21 matches consécutifs).
"Je pense vraiment qu'on est une famille (...). Il y a des liens qui se sont créés, qui sont difficiles à décrire", a estimé Belotti, après ce "très grand match".
La Pologne a bien tenté de réagir avec trois remplacements à la pause mais est demeurée totalement inoffensive (aucun tir cadré en 90 minutes!). D'autant que Goralski a quitté ses partenaires à un quart d'heure de la fin après deux tacles appuyés synonyme de cartons jaunes.
Robert Lewandowski, lui, est resté bien discret, s'illustrant principalement par un coup de coude sur Bastoni qui a aurait pu lui valoir un carton.