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L'entraîneur du Real Madrid |
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Le Real de Zidane au bord du gouffre
"Mardi 12 avril, nous jouons notre saison" : l'entraîneur du Real Madrid, Zinédine Zidane, a posé l'équation clairement. Humilié 2-0 au match aller par une équipe de Wolfsburg inexpérimentée à ce stade de la compétition, le grand Madrid est en grande difficulté.
Il est certes un peu moins largué en championnat depuis qu'il a battu Barcelone lors du clasico (2-1), le week-end avant son quart de finale aller. D'autant que samedi, le Barça a encore perdu et se retrouve en conséquence à portée de ses poursuivants. Reste qu'une élimination en quart de finale serait une humiliation pour la "Maison Blanche", au minimum demi-finaliste depuis 2011.
L'éventualité est toutefois balayée par la mégastar Cristiano Ronaldo, qui assure que "l'équipe a confiance, l'entraîneur aussi" et que "le public doit être confiant également". Mardi (20h45) au stade Santiago-Bernabeu, le Real devrait pouvoir s'appuyer sur son attaquant Karim Benzema, qui a repris l'entraînement collectif dimanche 10 avril.
Le Barça pas si souverain
Contrairement au Real Madrid, le tenant du titre barcelonais a gagné lors du match aller, et son adversaire est d'un autre calibre que Wolfsburg. Mais l'Atletico Madrid a marqué un but au Camp Nou (2-1), et se qualifierait s'il s'imposait 1-0 mercredi 13 avril (20h45) à Madrid.
Barcelone paraît d'autant plus bousculé qu'il reste sur deux défaites consécutives en championnat, lors du clasico contre le Real (2-1) puis contre la Real Sociedad (1-0). "Il faut se relever immédiatement", a averti l'entraîneur Luis Enrique. Qui y voit une "merveilleuse opportunité de démontrer que nous sommes la meilleure équipe du monde".
Le milieu du Bayern Munich, Arturo Vidal (droite), buteur face au Benfica Lisbonne en Ligue des champions, le 5 avril à Munich, en Allemagne. |
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L'Atletico, deuxième de Liga à désormais trois points de Barcelone, entend bien contrecarrer la démonstration catalane. Il pourra pour cela s'appuyer sur l'inarrêtable Antoine Griezmann, auteur de son 20e but de la saison samedi face à l'Espanyol Barcelone (3-1), juste avant d'être remplacé, histoire d'être frais mercredi 13 avril.
Faut-il s'inquiéter pour le Bayern ?
Sorti vainqueur d'un huitième de finale d'anthologie face à la Juventus Turin (2-2, 4-2 a.p.), le Bayern Munich de Pep Guardiola a semblé beaucoup moins impérial en quart de finale aller, face à un adversaire pourtant autrement plus modeste, le Benfica.
Certes, le Bayern n'a pas pris de but et s'est imposé tranquillement, 1-0, grâce à un but d'Arturo Vidal dès la 2e minute. Mais le club bavarois s'est montré timoré dans l'animation et imprécis devant le but (5 tirs cadrés sur 15).
De là à l'imaginer défait à Lisbonne, par un Benfica qui n'a cadré qu'un seul tir à l'Allianz Arena, il y a une marge. Mais puisque le Real Madrid a perdu 2-0 à Wolfsburg...
Le PSG a-t-il l'étoffe d'un grand ?
Ça devait être la sensation de cette édition de la Ligue des champions. Des individualités au top, un collectif de plus en plus huilé, et un détonateur argentin (Angel Di Maria) recruté à prix d'or pour franchir un cap dans la compétition reine.
Mais le PSG version qatarie, quart-de-finaliste pour la quatrième saison consécutive, s'est fait ballotter par Manchester City à l'aller (2-2) et n'est pas dans la meilleure configuration pour accéder, enfin, au Top 4.
Zlatan Ibrahimovic, qui a raté deux grosses occasions (dont un penalty) à l'aller, a une revanche à prendre et, de toute façon, le PSG va devoir tout donner pour accrocher cette qualification. Laurent Blanc pourrait même faire appel à Marco Verratti, indisponible depuis février en raison d'une inflammation du pubis et qui manque cruellement au PSG dans l'entrejeu.
AFP/VNA/CVN