>>Ligue 1 : Angers et Bordeaux restent sur leur faim
Le milieu de Monaco, Bernardo Silva, auteur d'un doublé face à Marseille au Vélodrome, le 15 janvier. |
Monaco trône
L'ASM a pris la première place à la différence de buts (+39 contre +21 côté niçois), soignée encore une fois par sa puissance de feu offensive. Elle avait battu l'OM 4-0 à l'aller, elle l'a battu 4-1 au retour, et totalise désormais la bagatelle de 60 buts marqués, soit exactement 3 par match en moyenne.
Au Vélodrome, l'équipe du Rocher s'est imposée avec autorité, en monstre d'efficacité et de jeu léché : Lemar a ouvert le bal d'un lob excentré subtil (15e), Falcao a gagné son duel face à Pelé (21e) et Bernardo Silva a conclu des attaques qu'il avait lui-même initiées (45e, 56e).
Rolando a entretenu l'espoir en ramenant l'OM à 1-2, en vain : la belle série marseillaise (quatre succès de suite) s'est brisée net et les hommes de Rudi Garcia ont échoué à chiper la 5e place de Guingamp, qui s'était pourtant écroulé la veille chez le relégable Lorient (revers 3-1).
Monaco aura toutes les chances de conserver sa première place lors de la prochaine journée puisqu'il recevra le même Lorient, avant le rendez-vous de gala fin janvier à Paris.
Nice cale
Au bout de 15 journées dans le fauteuil de leader, le Gym l'a donc perdu, à cause d'un deuxième 0-0 consécutif en L1 après celui concédé à Bordeaux fin 2016. Un coup de frein confirmé entre-temps par l'élimination à Lorient en Coupe de France.
Bousculés en première période par Metz, les Niçois ont eu beaucoup de mal à approcher de la cage adverse. Il faut dire qu'ils étaient privés de plusieurs éléments majeurs, pour divers motifs (le gardien Cardinale, le métronome Seri, le meneur Belhanda et le buteur star Balotelli).
L'attaquant de Caen, Ivan Santini (2e droite), auteur d'un doublé face à Lyon au stade Michel d'Ornano, le 15 janvier. |
"Il nous manque des joueurs, c'est sûr, mais on ne peut pas se reposer là-dessus", a éludé l'entraîneur Lucien Favre. "C'est comme ça. Se plaindre ne fait pas avancer. Il faut bosser avec l'effectif disponible".
Metz de son côté reste lanterne rouge, mais récupère un très bon point, au sortir d'une entame d'année morose marquée par le retrait de deux points au classement dans l'affaire du jet de pétard et les éliminations dans les deux coupes nationales.
Lyon tombe
Mais question déception, Lyon se pose là : l'OL (4e), qui restait sur quatre succès d'affilée en L1 et une démonstration contre Montpellier en Coupe de France (5-0), a flanché à Caen (3-2) et se retrouve désormais à huit longueurs du PSG (3e).
Sous une pluie battante, le doublé de Lacazette (35e s.p., 45e) n'aura pas suffi face à des Caennais survoltés, vainqueurs grâce à un doublé de Santini (29e s.p., 61e) suivant un but contre son camp de Cornet en début de partie (8e).
Les Lyonnais ont par ailleurs trouvé deux fois la barre transversale, par Diakhaby (33e) et Tousart (86e). Le jeune Diakhaby a dû sortir sur blessure, au genou (40e).
"C'est le moins qu'on puisse dire, qu'on a manqué le début de match... On a été carrément absent, complètement", a regretté l'entraîneur lyonnais, Bruno Genesio.
Paris marche
Samedi 14 janvier, le PSG avait fait l'essentiel en s'imposant à Rennes (1-0). Le but de la victoire a été marqué par la recrue Draxler, qui avait repoussé Di Maria sur le banc et en est désormais à deux buts en deux rencontres.
L'Allemand est-il en passe de supplanter l'Argentin dans l'équipe-type ? Les prochains rendez-vous seront à cet égard riches d'enseignement. L'entraîneur Unai Emery gagne en tout cas une possibilité de plus dans son choix offensif.