>>Ligue 1 : Premier test pour Marseille, Paris doit enchaîner avant le Barça
>>Ligue 1 : Marseille et Gignac au sommet
Grâce à cette victoire, l'OM a pris deux points d'avance sur son dauphin Bordeaux, quatre sur Lille et cinq sur le Paris SG, qui fait du surplace. Impressionnant.
L'OM a aussi égalé la série de six victoires d'affilée, établie lors des six premières journées de la saison 2012/2013, que l'équipe d'Elie Baup avait terminée à la 2e place.
Le milieu marseillais Giannelli Imbula fêté par ses coéquipiers après qu'il ait ouvert le score contre Saint-Étienne, le 28 septembre au Stade Vélodrome. |
Mais surtout, les Olympiens, qui tournent à la moyenne de 2,6 buts par match, ont montré qu'il allait falloir compter sur eux cette saison. Car si l'OM avait battu jusque là des adversaires de seconde moitié de tableau (Guingamp, Nice, Evian-Thonon, Rennes, Reims), c'est une équipe d'un autre calibre qui s'est inclinée dimanche 28 septembre.
Pour ce 50e OM/Saint-Étienne de l'histoire disputé au Vélodrome, l'entraîneur stéphanois Christophe Galtier avait cependant ménagé certains de ses cadres, plaçant Tabanou, Clément ou Lemoine sur le banc au coup d'envoi, trois jours après une confrontation éprouvante face à Bordeaux (1-1) et dans la perspective de son 2e match d'Europe League, jeudi 25 septembre contre Dnipropetrovsk.
L'OM, qui avait bénéficié de deux jours de plus de récupération, pouvait finalement aligner le même onze de départ qu'à Reims, Alayxis Romao (adducteurs) et Jérémy Morel (cheville), un temps incertains, étant finalement bons pour le service.
Et la recette du succès de Bielsa réside probablement dans cette stabilité, lui qui n'a plus guère modifié son onze de départ depuis cinq matches (victoire 1-0 à Guingamp), à l'exception du remplacement de Benjamin Mendy (cuisse) par Rod Fanni contre Evian-Thonon (3-1).
Aucun signe de fatigue en effet chez Dimitri Payet, encore très en réussite et qui marque des points pour un retour en équipe de France, ou chez Giannelli Imbula, auteur dimanche 28 septembre de son second but de la semaine.
S'il avait fallu huit minutes à Gignac pour ouvrir le score mardi à Reims, sept ont suffi cette fois à Imbula : l'international Espoirs, aux 20 mètres, prenait le temps de contrôler et armait un tir enroulé du gauche qui trompait Ruffier (1-0, 7).
Cinq minutes plus tard, Payet s'infiltrait assez aisément dans la défense verte et réussissait à tirer, mais butait sur le gardien international.Le Réunionais était plus heureux trois minutes plus tard: Ayew récupérait une balle dans les pieds de Clerc sur l'aile gauche et centrait en retrait pour l'international, qui trompait Ruffier et mettait un peu plus la tête sous l'eau à ses anciens partenaires (2-0, 28).
Avec deux buts d'avance à la demi-heure de jeu et face à une équipe jamais encore en position d'inquiéter Mandanda, la copie des Marseillais était une fois de plus assez proche de la perfection, avec un impact physique étonnant, une fluidité dans le jeu remarquable et une efficacité offensive redoutable.
S'endormant un peu sur leurs lauriers, les Olympiens laissaient les Verts s'enhardir en début de seconde période et Brison jetait un froid en réduisant le score à la reprise d'un centre de Saint-Maximin (2-1, 53).
Mais l'OM, où Alessandrini et Lemina apportaient du sang neuf à l'heure de jeu, reprenait le dessus et conservait son avance.
Actuellement inarrêtable, l'équipe de Bielsa se déplace dans une semaine chez le 13e, Caen avant de passer deux nouveaux tests face à Lyon (le 26 octobre) et au Paris SG (le 9 novembre).
AFP/VNA/CVN