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L'attaquant ivoirien de Toulouse Max-Alain Gradel (droite) célèbre son but sur penalty avec son coéquipier, l'attaquant grec Efthymios Koulouris, lors de la victoire face à Lille, le 19 octobre à Toulouse |
Le grand vainqueur de la soirée est donc... le PSG, qui a joué et gagné vendredi 18 octobre à Nice (4-1). Car son toujours dauphin, Nantes, a cédé à Metz (1-0). Réduit à 10 après l'exclusion de Molla Wague, les Canaris laissent filer les Parisiens, désormais nantis de cinq points d'avance (24 contre 19).
Bien loin de cette balade, Lyon continue son surplace. La bronca qui a accompagné le brouillon nul contre Dijon (0-0) est venu rappeler que Rudi Garcia - intronisé lundi - va devoir mettre les bouchées doubles pour se faire accepter et surtout redresser la barre d'un club en grande difficultés en L1.
Voici le club de Jean-Michel Aulas à l'arrêt depuis 8 rencontres, 8 matches sans victoire en championnat, du jamais vu depuis 1987 et la prise de pouvoir de l'homme fort de l'OL.
Il faut même remonter à 1977 pour trouver trace d'une aussi triste série, qui place Lyon juste au-dessus de la ligne de flottaison (16e avec 10 pts).
"Les joueurs ont répondu présent", a pourtant estimé Juninho le directeur sportif adulé pour son passé de joueur, mais dont les premiers pas dans le costume de directeur sportif s'avèrent délicat.
"De très bonnes choses ont été vues. Si nous parvenons à enchaîner de telles performances, nous allons parvenir à renverser la situation", a-t-il assuré.
"Je suis déçu du résultat mais pas du contenu", a de concert commenté Garcia. "Si nous avions joué tout le match comme après la mi-temps nous aurions gagné".
De fait, c'est la 2e période qui incite à l'optimisme, où le portier de Dijon Alfred Gomis a effectivement sauvé les siens. Mais que dire de la première ?
En cinq jours, Rudi Garcia ne pouvait évidemment faire de miracle, mais la situation comptable devient critique.
Et le spectre de la saison manquée de Monaco, dans les grandes largeurs la saison passée, commence à hanter les traboules lyonnaises.
Heureusement, la C1 arrive mercredi 16 octobre, et le déplacement périlleux à Benfica mercredi 23 octobre permettra d'y voir un peu plus clair sur la valeur du renouveau, dans une compétition où l'OL peut s'avancer avec plus de confiance (un nul et une victoire lors des deux premières journées).
Le podium pour Reims
À Toulouse, l'adversaire était redoutable. Mais Lille, qui recevra Valence en C1 également mercredi 16 octobre, n'était pas dans un grand soir. Antoine Kombouaré, lui aussi nommé lundi 14 octobre, a connu la déveine de deux blessures de joueurs dans la première demi-heure, de quoi gamberger.
Le défenseur gabonais de Dijon Bruno Ecuele Manga (gauche) à la lutte avec le milieu français de Lyon Houssem Aouar lors d'un match de Ligue 1 au Groupama stadium, le 19 octobre |
Mais la volonté était là, et a été récompensée par Sanogo (58e) puis Gradel sur penalty (66e) après une faute de main de Pied, pour un succès (2-1, réduction du score de José Fonte) qui donne de l'air aux Violets (13e avec 12 pts).
Gradel a même manqué un autre penalty, de nouveau pour une faute de main de Pied, décidément maladroit.
Avec Nantes défait et Angers surpris à domicile par Reims (1-0) malgré une large domination, Reims a profité de la soirée pour prendre place sur le podium. Avec son succès (1-0) contre Montpellier, le joueurs de David Guion ont enfin bonifié à domicile un début de saison clinquant à l'extérieur, avec des succès de prestige à Marseille, Paris et Rennes.
Nîmes a lui concédé le nul dans le temps additionnel face à Amiens (1-1) pour un partage des points qui laisse les deux clubs dans l'expectative (12e pour Amiens et 17e pour Nîmes, avec 12 et 10 pts).
Dimanche 20 octobre, Marseille espère renouer avec le succès contre Strasbourg (21h00) après quatre matches sans victoire.
Auparavant, Bordeaux visera la 3e place de Reims en cas de succès contre le Saint-Etienne de Claude Puel (15h00) et Monaco cherchera de nouveau à se réveiller contre Rennes (17h00).