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Le président de la FIFA, Gianni Infantino, en conférence de presse à Dacca au Bangladesh, le 17 octobre. |
"Cela (le racisme) existe malheureusement en 2019" a-t-il reconnu lors d'une conférence de presse à Dacca.
Lundi 14 octobre, le match de qualification à l'Euro-2020 entre la Bulgarie et l'Angleterre à Sofia a été interrompu deux fois après des actes racistes visant des joueurs noirs de l'équipe anglaise.
"Si des actes racistes visent des footballeurs, nous devons arrêter le match, a poursuivi Infantino. Nous ne pouvons pas laisser les personnes racistes gagner. Le football doit continuer et nous devons punir ces personnes."
L'Italo-Suisse a assuré qu'il était désormais facile d'identifier les auteurs de ces actes, grâce aux caméras dans le stade. "Ils doivent être arrêtés, expulsés des stades, ne plus être autorisés à y rentrer et des procédures judiciaires doivent être lancées contre eux", a-t-il demandé.
Si un pays bannit un spectateur pour cause de racisme, le président de la FIFA a assuré que la sanction "sera(it) étendue partout dans le monde" par l'instance mondiale du football.
Six Bulgares ont été arrêtés en marge du match Bulgarie - Angleterre, disputé lundi 14 octobre et émaillé par des cris de singes et des saluts nazis, alors que trois autres sont recherchés.
Un Bulgare de 18 ans a été mis en examen tandis que quatre autres supporters ont été condamnés à une amende et interdits de stade pendant deux ans.
Infantino a condamné mardi les incidents, dénonçant une "maladie qui semble s'aggraver dans certaines parties du monde" et misant en priorité sur "l'éducation de nos jeunes, de nos enfants ainsi que de ceux qui sont un peu plus âgés" pour combattre le racisme.