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Après deux défaites sans marquer de but (1-0 contre Caen et à Reims) et la démission fracassante de Marcelo Bielsa, l'OM était sous haute pression, son nouvel entraîneur aussi. Et ils ont fait l'essentiel, le résultat, permettant au club de remonter à la 13e place de L1, tout en y ajoutant la manière.
Ce n'était jamais que Troyes en face, un bien tendre promu, mais Marseille a peut-être lancé sa saison, à confirmer prochainement à Guingamp et face à Bastia avant son premier gros test, contre Lyon.
La joie des joueurs de l'OM après le sixième but face à Troyes, inscrit par Romain Alessandrini (N.11), le 23 août 2015 au stade Vélodrome. |
Photo . AFP/VNA/CVN |
Comme un symbole, ce sont deux revanchards qui ont été prépondérants. Barrada, à la saison 2014-2015 cauchemardesque et que Michel avait entraîné à Getafe, a rayonné au milieu et ouvert la marque (19e). Le meneur de jeu a ensuite fait la passe pour Lassana Diarra dont la frappe sans contrôle portait le score à 2-0 (47e). Celui qui n'a pas joué pendant un an a réussi un retour fracassant dans l'entrejeu.
Batshuayi marquait un doublé pour débloquer son compteur et surmonter ses maladresses (56e, 90e), Ocampos y allait d'un retourné acrobatique (63e) et Alessandrini de son but (87e). Bref, l'OM a changé d'ère.
Saint-Étienne à l'arraché
Après une victoire contre un petit club roumain en Europa League, les Verts avaient enchaîné deux revers et deux nuls (L1 et C3 confondues). Dimanche après-midi 23 août, ils ont décroché leur première victoire en championnat grâce à un but d'Hamouma, leur homme en forme, à Lorient.
Mais ce fut à la 87e minute, au bout d'un match terne et alors que les Merlus étaient réduits à dix depuis la... première minute, avec l'exclusion de leur gardien Lecomte.
En dehors d'Hamouma, Saint-Étienne peine toujours autant dans le secteur offensif, et voudra se rassurer jeudi 27 août à domicile face aux Moldaves de Milsami Orhei en barrage retour de C3 (1-1 à l'aller) avant de recevoir Bastia, étonnant 2e du classement après sa démonstration contre Guingamp samedi (3-0).
Lyon et Lacazette à l'ombre
Après une préparation turbulente et deux premiers matches moyens (0-0 contre Lorient, 1-0 à Guingamp), l'OL a confirmé ses difficultés actuelles en s'inclinant à domicile, face à des Rennais très défensifs (2-1) dont le but décisif fut, ironie du sort, signé Zeffane, à peine transféré de Lyon.
Et un homme est au centre de la tourmente : Lacazette, meilleur joueur et buteur de la saison dernière (27 réalisations), a de nouveau livré une prestation sans aucun relief, et a même laissé sa place sous les sifflets de Gerland dès l'heure de jeu. Officiellement, il jouait diminué par une douleur au dos.
N'empêche. "Il doit comprendre, par rapport à ce qu'il a montré la saison dernière, que les gens sont très exigeants vis-à-vis de lui, a lâché son entraîneur Hubert Fournier. Pour l'instant, il n'a pas la capacité à répondre à ce que l'on attend du meilleur buteur du dernier championnat. On sent bien que ce n'est pas le même Lacazette que la saison dernière".
PSG/Monaco, avant le choc
Les deux clubs ne s'avancent pas de la même manière vers le premier choc de la saison, dimanche prochain 30 août en Principauté.
Paris maintient son sans-faute, avec une troisième victoire (1-0 à Montpellier), toujours sans but encaissé, propre à minorer les petits soucis (blessure de Pastore, inefficacité de Cavani, états d'âme de Digne, Thiago Motta et Van der Wiel). Et Laurent Blanc pourra sans doute compter sur Ibrahimovic et Di Maria à Louis-II.
L'ASM, en revanche, avance lesté de doutes. Après son derby victorieux à Nice (2-1), elle a enchaîné deux nuls (0-0 contre Lille et 1-1 à Toulouse samedi) et connu surtout une grosse désillusion en barrage aller de Ligue des champions mercredi à Valence (revers 3-1).
Leonardo Jardim, qui a fait tourner son équipe à Toulouse en changeant huit joueurs, aborde une semaine cruciale pour le club, tant sur le plan européen que national.
AFP/VNA/CVN