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Le milieu de terrain turc de Lille, Yusuf Yazici (gauche), buteur contre Lorient, est félicité par ses équipiers, lors de leur match de Ligue 1, le 22 novembre 2020 au stade Pierre-Mauroy à Villeneuve d'Ascq. |
Deuxième du championnat, pas si loin du Paris Saint-Germain mais avec peu de marge sur la meute de poursuivants, le club nordiste ferait tomber ce qui ressemble à une petite barrière mentale.
La richesse de l’effectif permet de reposer les corps, éprouvés par un calendrier infernal. Même les récentes blessures des tauliers Zeki Celik et Renato Sanches, essentiels dans le couloir droit de la défense et au milieu, n’ont pas freiné les Dogues.
"Être prêt mentalement et physiquement"
Sans eux, ils ont écrasé Lorient le week-end dernier (4-0) puis obtenu un nul méritoire face à l'AC Milan jeudi en Ligue Europa(1-1).
Mais c’est dans la tête que le groupe avait lâché à Brest il y a trois semaines (2-3), dans une rencontre toujours pas digérée par Christophe Galtier.
"Il faut être à l'opposé de ce qu’on a été là-bas, j’ai un groupe qui se dit ambitieux et a des objectifs très élevés donc on se doit d’être performants trois jours après un match de coupe d’Europe", a dit l’entraîneur nordiste samedi 28 novembre en conférence de presse.
Dès jeudi soir, dans la foulée de la réception du leader de Serie A, le capitaine José Fonte avait balayé toute idée d’excuse: "On peut évoquer la fatigue mais, la vérité, c’est que pendant une demi-heure on n’avait pas été là. Il faut apprendre de ça, être prêt mentalement et physiquement pour la guerre".
L’adversaire idéal?
Le milieu de terrain de l'AC Milan Sandro Tonali (gauche) aux prises avec l'attaquant brésilien de Lille Luiz Araujo lors de leur match de Ligue Europa, le 26 novembre au stade Pierre Mauroy à Villeneuve d'Ascq. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Outre cette défaite face à Brest, où Lille avait été rapidement mené 3-0 avant d’échouer tout près d’un come-back, les confrontations suivant les matches européens ont débouché sur deux nuls contre Nice (1-1) et Lyon (1-1).
Des adversaires de la première partie de tableau qui font dire au coach qu’il "n’y a pas de spirale". "À Nice les deux équipes avaient eu des temps forts et étaient sur la même fréquence de rencontres, contre Lyon il y a une petite déception parce qu’on était en supériorité numérique mais ça restait Lyon", a nuancé Galtier.
Satisfait du visage affiché par son équipe contre Milan jeudi 26 novembre dans "un vrai match de coupe d’Europe" malgré la difficulté à se créer des occasions, le technicien ne bouleversera pas son onze de départ.
Face à son ancien club, il sait que l’état d’esprit sera primordial. Au-delà de sa série de sept défaites consécutives, Saint-Étienne est tout simplement bien moins armé sur le papier.
Suspendu puis resté sur le banc lors des deux dernières sorties, Burak Yilmaz, le meilleur buteur lillois (6 réalisations), devrait faire son retour. La plus grande incertitude concerne le couloir droit de la défense, où le central Tiago Djalo pourrait souffrir du manque d’habitude du poste.
Rien d’insurmontable a priori pour une équipe capable d’étouffer ses adversaires grâce à son pressing et en bonne position pour continuer l’aventure en Ligue Europa.
D’où l’importance de mettre rapidement fin à la série, car ce n’est pas la dernière fois qu’il faudra enchaîner...
AFP/VNA/CVN