Ligue 1 : le PSG ne s’est pas fait mal à Bastia (2-0)

Le Paris SG a pris une revanche sans forcer à Bastia (2-0) avec un doublé d’Ibrahimovic et une équipe remaniée, le 17 octobre pour la 10e journée de Ligue 1, à cinq jours du grand rendez-vous contre le Real Madrid.

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Les Parisiens se congratulent après un but inscrit par Zlatan Ibrahimovic contre Bastia, au stade Armand Cesari, le 17 octobre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le PSG est venu à bout des Corses pour porter à 8 points son avance sur ses suivants, Angers et Caen, qui jouent en soirée (20h00). Bastia a comme prévu placé le match sous le sceau de l'agressivité mais sans sortir la boîte à méchants tacles.

Bref, on était loin du feu d'artifice de janvier dernier, quand le Sporting avait remonté deux buts d'écart pour abattre le PSG (4-2).

Seul frisson, avant l'ouverture du score de Zlatan Ibrahimovic, entachée de hors-jeu (72), l'entrée simultanée de Thiago Motta (à la place de Benjamin Stambouli) et Brandao (à la place de Sadio Diallo), à l'heure de jeu (61).

En août dernier, le Brésilien avait écopé de six mois de suspension pour un coup de boule dans les couloirs des vestiaires à Thiago Motta. L'Italien a bien taclé son bourreau (68), mais il n'y avait vraiment pas faute.

Le géant suédois a tué le match sur un centre en retrait de Serge Aurier (83), réussissant son second doublé de rang après celui contre l'OM, son 24e depuis qu'il joue au PSG. Il a porté à 112 le record de buts du club, qu'il avait battu lors du "clasico".

Zlatan Ibrahimovic, auteur d'un doublé pour le PSG contre Bastia, le 17 octobre 2015 au stade Armand Cesari.
Photo : AFP/VNA/CVN

Avec ses moyens limités, Bastia n'a pu éviter une sixième défaite en sept matches. Dommage que le premier but soit terni par les positions de hors jeu d'Edinson Cavani (passeur) et Ibrahimovic sur la balle en profondeur de Javier Pastore.

"Je ne saurai jamais ce qu'il se serait passé à la 70e si le drapeau s'était levé", a regretté l'entraîneur bastiais Ghislain Printant.

Sirigu, première

Le PSG a préservé sa confiance et quelques cadres avant son premier grand rendez-vous de la saison contre le Real, mercredi, la L1 devenant bien petite pour lui : huit victoires et deux nuls pour les dix premières journées.

"Cela nous permet de bien préparer Madrid", s'est satisfait Laurent Blanc, qui excuse la première période poussive de son équipe en soulignant que bastia "a fait 45 premières minutes à fond".

Entre blessure (Marco Verratti), suspension (Blaise Matuidi) et Real à l'horizon, l'entraîneur parisien avait remanié tout son milieu de terrain, avec Benjamin Stambouli, Adrien Rabiot et Javier Pastore titularisés.

David Luiz (genou) et le gardien Kevin Trapp (cuisse) avaient déclaré forfait dans l'espoir d'être complètement opérationnels contre Madrid, et Blanc a poussé plus loin sa rotation d'effectif en laissant au repos Angel Di Maria.

Salvatore Sirigu gardait donc les buts du PSG pour la première fois cette saison, et a bien failli commettre le même genre de bourde que son concurrent allemand contre Bordeaux: une passe mal assurée à Marquinhos a offert la meilleure occasion de la première période à Gaël Danic. Mais l'Italien s'est bien rattrapé en jaillissant dans les pieds du Bastiais (28).

L'autre "victime" du mercato avec Sirigu, Pastore, retrouvait un poste offensif en l'absence de Di Maria, la recrue phare. L'Argentin a manqué d'un peu de précision dans ses passes, mais il s'est procuré une belle occasion sur une tête plongeante (21) et se trouve à l'origine du premier but.

À son image, le PSG en a gardé sous la semelle pour le Real.

AFP/VNA/CVN

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