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Verratti sera-t-il apte ?
Avec ou sans Verratti, Paris n'est pas la même équipe et le classico en a été une nouvelle illustration. C'est donc un véritable contre-la-montre qu'a enclenché le PSG pour remettre sur pied l'indispensable milieu italien, touché au pubis.
Zlatan Ibrahimovic et ses coéquipiers fêtent son but face à l'OM au Vélodrome, le 7 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"On est optimiste", a déclaré dimanche 7 février Laurent Blanc, avant d'ajouter ce qui apparaît de plus en plus comme une évidence : "Il est indispensable au PSG à 100%".
La question est d'importance pour Paris, dont l'entre-jeu est loin d'avoir le même rayonnement, délesté de son génial Italien. Sans la facilité technique et la vision du jeu de Verratti, le PSG est orphelin et le métronome Thiago Motta, méconnaissable. Les deux joueurs se trouvent les yeux fermés et Adrien Rabiot, malgré une prestation de haut vol en phase de poules sur la pelouse du Real Madrid, ne peut pas encore rivaliser avec Verratti.
Le milieu du terrain du PSG, Marco Verratti, pendant le match amical contre l'Inter Milan le 30 décembre 2015 à Doha. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au moment où Blaise Matuidi se plaint des adducteurs et où Javier Pastore reste en délicatesse avec un mollet, Paris peut difficilement s'offrir le luxe de se priver de Verratti.
Blanc : une prolongation avant Chelsea ?
En négociations depuis plusieurs semaines, la prolongation du contrat de Laurent Blanc serait imminente. Selon le technicien, dont le bail expire en juin et qui a raflé 8 trophées avec le PSG depuis 2013, le club n'a en effet pas "conditionné" cette prochaine signature au parcours en Ligue des champions.
Il est donc possible que Paris profite de cette dernière semaine avant la venue des Blues pour évacuer définitivement cette question, histoire d'aborder le 8e de finale de C1 en toute quiétude.
Echaudé par le feuilleton Carlo Ancelotti, qui a fini par claquer la porte en 2013 pour rejoindre le Real Madrid, le président Nasser Al Khelaifi est bien décidé à ne pas laisser traîner ce dossier trop longtemps.
Mais même en cas de règlement rapide, Blanc restera quoi qu'il arrive confronté à un impératif de résultat et une élimination contre Chelsea, après trois échecs en quarts de finale, serait forcément très mal vécue par le Qatar, qui ne jure que par un succès en Ligue des champions.
Lucas ou Cavani ?
Lequel des deux attaquants débutera-t-il contre Chelsea ? Blanc et son staff risquent de se frotter les méninges pour résoudre cette lourde interrogation.
2016 a acté un changement dans la hiérarchie offensive, Lucas prenant la place de Cavani dans le onze type. Mais le regain entrevu dans le jeu du Brésilien, plus collectif et plus décisif, est retombé lors de ses deux dernières sorties chez les Verts et au Vélodrome. Un coup de moins bien qui interpelle à l'approche du match fatidique.
Le milieu offensif du PSG Lucas contre Angers en Ligue 1, le 23 janvier au Parc des Princes à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais Cavani, s'il sort peu à peu de son marasme personnel, ne flambe pas pour autant et ses ratés sont toujours aussi spectaculaires...
L'Uruguayen a pour lui l'expérience des grands rendez-vous, c'est d'ailleurs lui qui avait égalisé contre les mêmes Anglais en 8e de finale aller la saison dernière (1-1), et son jeu de tête est également un argument. Mais la physionomie du match au Parc, avec une possession parisienne à prévoir, pourrait profiter à un Lucas plus à l'aise dans les petits espaces.
Lyon et Lille pour faire tourner ?
Le PSG a deux matches à disputer avant Chelsea, les deux à domicile : face à Lyon mercredi en Coupe de France, puis contre Lille samedi 6 février. C'est dans cette dernière ligne droite que d'éventuels pépins physiques seront les plus handicapants.
"Le match le plus gênant est celui face à Lille, car il est très rapproché du huitième de finale aller contre Chelsea, a avancé Blanc. On va faire en sorte de bien faire tourner l'effectif pour prendre le moins de risque possible contre Lille".
Paris avait difficilement battu l'OL en Coupe de la Ligue mi-janvier (2-1), et même si Blanc peste régulièrement contre le calendrier surchargé, il ne peut se permettre de brader la Coupe de France. L'entraîneur pourrait ainsi panacher son onze en mélangeant titulaires et remplaçants habituels.