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Le milieu italien du PSG Marco Verratti (gauche) face au milieu brésilien des Girondins Otavio, le 2 décembre à Bordeaux. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Champion d'automne avant même le coup d'envoi, Paris a cédé sur les buts de Briand (53e) et de Cornelius (84e), le premier but de la tête de la saison pour les Bordelais. Auparavant, le PSG avait chaque fois pris l'avantage avec des réalisations de ses deux stars Neymar (34e) et Mbappé (66e).
Le club de la capitale n'a pas du tout été convaincant: après l'intensité de la C1, il est parfois difficile de retrouver le quotidien du championnat. Le PSG s'est ainsi souvent montré peu inspiré, voire un brin suffisant face à une formation girondine qui n'a plus gagné en championnat depuis désormais six matches (2 défaites, 4 nuls).
PSG gestionnaire
C'est d'abord l'aspect trop gestionnaire qui est apparu. À la veille du match, à voix haute, Thomas Tuchel s'était interrogé sur les joueurs à laisser au repos alors que l'équipe doit disputer sept matches d'ici la fin de l'année. Et surtout doit chercher sa qualification en Ligue des champions à Belgrade le 11 décembre. Entre temps, un déplacement à Strasbourg et la réception de Montpellier.
Tuchel avait d'ailleurs évoqué la mise au repos éventuelle de Kylian Mbappé et/ou de Neymar. Le technicien allemand a finalement fait des changements mais ne s'est pas séparé de ses deux meilleurs buteurs. Intouchables. En revanche, Buffon, comme prévu, ainsi que Kimpembe, Verrati et Cavani avaient laissé leur place à Areola, Nsoki, Draxler et Dani Alves.
L'attaquant danois des Girondins Andreas Cornelius (centre) félicité par Jimmy Briand pour son égalisation contre le PSG, le 2 décembre à Bordeaux. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Bordeaux, qui avait annoncé "ne pas vouloir se laisser faire", a eu le mérite de faire douter Paris. Et Briand a marqué son troisième but de la saison après avoir été servi par Karamoh, son 6e face au PSG.
Face à la meilleure défense du championnat, c'était déjà une première vraie éclaircie pour les Girondins du duo Ricardo/Bédouet, qui n'avaient plus marqué de buts depuis cinq matches.
Mbappé s'est fait peur
En fin de match, c'est Cornelius qui a égalisé d'une tête croisée. A l'origine, un centre de Sabaly sur lequel le Danois a devancé Thiago Silva. Areola, auteur d'une légère faute de main s'est fait surprendre (82e).
Auparavant, Paris avait marqué. Avec Neymar, son 11e but. Il a repris une passe de Dani Alves, titulaire pour la première fois après sa grave blessure au genou en mai. Ensuite c'est Mbappé, lancé par Draxler qui a inscrit son 12e but. Le jeune Parisien a demandé à se faire remplacer, se tenant l'arrière de la cuisse droite avant de se raviser.
Paris aurait pu s'offrir score une victoire large. Avec un peu de réussite, essentiellement en fin de première période. Mais Di Maria notamment a été maladroit seul devant le but face à Costil (31e) et son tir a trouvé le poteau (45e+2). Un penalty n'a peut-être pas été sifflé pour une faute sur Neymar (45e+3). Pour cette soirée, Paris ne pouvait espérer plus.
Côté Girondins, ce résultat n'offre pas un vrai bond au classement mais c'est un coup de fouet avant leur rendez-vous mercredi contre Saint-Étienne puis un déplacement à Angers. Ensuite, après leur succès en Ligue Europa jeudi 29 novembre contre le Slavia Prague (2-0), ils iront à Copenhague avec l'infime espoir de sortir des poules de qualifications.
AFP/VNA/CVN