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>>Monaco: "Le grand saut" de Thierry Henry
Thierry Henry, l'entraîneur de Monaco, lors du match de phase de groupes de la Ligue des champions face à l'Atlético, à Madrid, le 28 novembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
C'était le 12 mai 2018 contre Saint-Étienne, lors de la 37e journée la saison dernière. Il y a plus de six mois. Une éternité. Le penalty de Fabinho après la 90e minute avait permis à Monaco de l'emporter 1-0 à Louis-II. De cette équipe, seuls trois - Jemerson, Tielemans et Sylla - seront présents contre Montpellier samedi soir. Les autres ont été transférés ou sont blessés...
Depuis cette date, c'est donc le néant en terre monégasque! Neuf rencontres toutes compétitions confondues: trois nuls (Lille, Nîmes et Dijon) et six défaites. Pour Henry, il est grand temps que ça s'arrête.
"J'ai dit avant Madrid (défaite 2-0 mercredi 5 décembre en C1, ndlr) que notre bataille, c'est Montpellier samedi 1er décembre", lance l'entraîneur monégasque. "Il faut essayer d'enchaîner une autre victoire (après Caen samedi dernier 24 novembre, ndlr). Gagner deux fois d'affilée serait bien. L'objectif est aussi de gagner ce premier match à domicile de la saison. Il faut enchaîner."
Voir Monaco aussi indigent sur ses terres semble insupportable à Henry. Car il sait qu'une rédemption passe toujours par une série à domicile, que cela soit en haut ou en bas du classement.
Pour cela, il garde sa ligne de conduite. Il tient à voir son équipe maîtriser le match et attaquer. "On est à la maison, répète-t-il. Même à Madrid, on a essayé de jouer de derrière. Contre Caen, on a essayé d'avoir une certaine maîtrise."
Certes, Montpellier a remporté trois de ses six matches à l'extérieur cette saison. Certes, Montpellier est considérée comme une équipe compliquée à jouer dès qu'elle mène. Certes, elle s'accroche au podium depuis un long moment.
Se "faire respecter" à domicile
Tout cela, Henry le sait. Mais il passe outre. "C'est vrai que ce n'est pas évident de jouer Montpellier quand on est derrière au score, explique-t-il. Mais s'ils marquent, on ne va quand même pas laisser passer le match!"
"Ca ne change rien pour nous, poursuit-il. Montpellier est dans une bonne situation, mais sort d'un nul à domicile contre Rennes. Donc, on se concentre sur nous-mêmes. On les respecte mais on veut montrer qu'enfin, on peut gagner ce match à la maison."
Monaco va donc tenter d'imposer une forte pression en début de rencontre. Car "à la maison, tu essaies de te faire respecter", annonce Henry.
"L'évolution du match peut, ensuite, nous amener à nous adapter, concède-t-il. Mais cela fait un petit moment qu'on essaie d'avoir une certaine maîtrise, tout en essayant d'avoir une véritable sécurité."
Pour obtenir cet équilibre, Henry comptera sur quelques joueurs mis au repos mercredi 28 novembre, comme Benjamin Henrichs ou Youssef Ait-Bennasser. "Il faut qu'ils soient prêts", lance-t-il.
Il composera aussi avec ses anciens, tels Andrea Raggi ou Radamel Falcao. "Peu importe ce que tu lui demandes, Andrea est toujours présent, apprécie le champion du monde-98. À l'italienne, dans le combat. L'énergie qu'il peut apporter au groupe est importante." Quant à Falcao, "il va bien, rétorque Henry. Il nous a fait gagner à Caen. Je me rappelle de ça!"
Il se souvient aussi qu'on a vu un bon Monaco à Madrid après l'entrée de son capitaine en deuxième mi-temps. "Si on peut jouer tout un mach comme en deuxième mi-temps (à Madrid, ndlr) et amener la même combativité, ce serait pas mal", conclut-il.
Ce sera de toute façon le minimum obligatoire pour essayer de battre une équipe de Montpellier réputée pour ses vertus de combativité.
AFP/VNA/CVN