Ligue 1 : Brest se fait peur mais verrouille sa 2e place contre Metz

Au terme d'un match fou, Brest a fini par l'emporter (4-3) contre Metz pour verrouiller sa deuxième place au classement, dimanche 7 avril, pour la 28e journée de Ligue 1.

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L'Uruguayen Martin Satriano exulte après son but pour Brest face à Metz, le 7 avril au stade Francis-Le-Blé.
Photo : AFP/VNA/CVN

Avec 53 points au compteur, Brest a relégué Monaco, 4e, qui reçoit Rennes en fin d'après-midi, à quatre longueurs et est donc sûr de rester une semaine de plus, au moins, le dauphin du Paris SG.

Metz reste, lui, 17e et avant-dernier avec 23 points, soit 5 unités de retard sur le maintien à six journées de la fin.

Touchés au moral après le naufrage à domicile (2-5) contre Monaco, la semaine dernière, les Lorrains ont montré quelques signes de vie mais trop sporadiques pour grappiller un point qui aurait été très précieux.

Dès la 6e minute, Ismaël Traoré, bénéficiant des largesses de Kenny Lala au marquage, avait ouvert le score en reprenant un corner près du point de penalty (0-1).

Un peu plus tard dans le premier acte, Georges Mikautadze avait failli redonner l'avantage aux Messins lors d'un raid solitaire où il avait effacé Brendan Chardonnet, Lilian Brassier et Marco Bizot avant de voir Brassier, bien revenu sur sa ligne, repousser sa tentative (18e).

Partie remise pour le Géorgien qui s'est offert un doublé en six minutes, en seconde période (4-2, 74e et 4-3, 80e), alors que Brest s'était totalement endormi sur ses lauriers.

Car pendant plus d'une heure, c'est une véritable démonstration de football qu'ont livré les Bretons, aussi bien dans la récupération du ballon que dans son utilisation.

Sans un Alexandre Oukidja, montré du doigt après Monaco pour avoir concédé un but sur une talonnade tentée dans sa surface, mais décisif en première période, face à Steve Mounié (27e, 30e, 45e), Romain Del Castillo (29e) ou Lala (45+1), le score aurait pu être bien plus lourd.

Un relâchement en guise d'avertissement

Avec son jeu tout en passes, en mouvements, en renversements de jeu et en compensations, qui a donné le tournis à plus d'un adversaire cette saison, Brest semblait parti pour une promenade de santé.

À la mi-temps, déjà, les Ty Zef menaient 3-1, affichant 17 tirs, dont huit cadrés, du jamais vu pour eux, à la pause d'un match dans l'élite au XXIe siècle, selon Opta.

Six minutes seulement après avoir été mené, Chardonnet était venu reprendre une tête ratée d'un défenseur messin pour remettre les compteurs à zéro (1-1, 12e).

À la demi-heure de jeu, un long centre rentrant, mal jugé par la défense messine, a permis à Del Castillo, au second poteau, de remettre d'un plat du pied gauche dosé pour Kamory Doumbia qui a propulsé le ballon dans le haut du filet des cages adverses (1-1, 30e).

Et à la 38e minute de jeu, après une nouvelle séquence de jeu aussi interminable qu'élégante, le centre en retrait de Martin Satriano a trouvé la tête de Mounié qui a pris Oukidja à contre-pied (3-1, 38e).

L'ovation du stade Francis Le-Blé à la pause était largement méritée au vu du spectacle offert et les hommes d'Eric Roy ont enfoncé le clou à l'heure de jeu, sur une tête décroisée de Satriano sur corner (4-1, 60e).

Mais le relâchement coupable de la défense qui était la meilleure de Ligue 1 en 2024, avec 5 buts encaissés avant cette rencontre, est un bon rappel que le rêve européen des Brestois ne tient qu'à un fil.

Avec un déplacement à Lyon, la réception de Monaco et un derby à Rennes, avant une fin de saison plus abordable (Nantes, Reims, Toulouse), craquer maintenant serait très cruel après une saison aussi aboutie.

AFP/VNA/CVN

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