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L'aviation de l'Armée nationale libyenne (ANL), la puissante milice de Khalifa Haftar basée dans l'Est du pays, a annoncé lundi 4 novembre avoir bombardé l'aéroport international de Mitiga à Tripoli, la capitale, et celui de Misrata, frappant les positions des forces du gouvernement reconnu par l'ONU. Des avions de chasse "ont mené plusieurs frappes aériennes sur des positions" des forces gouvernementales, a affirmé le service de presse de l'ANL dans un communiqué. Ces frappes ont détruit des drones basés sur l'aéroport de Misrata, situé à environ 200 km à l'est de Tripoli, ainsi qu'une salle d'opérations sur l'aéroport international de Mitiga, a-t-il précisé, ajoutant par ailleurs avoir tué 15 soldats des forces gouvernementales dans le sud de Tripoli. De leur côté, les forces gouvernementales reconnues par l'ONU ont dit avoir détruit des véhicules militaires et capturé sept soldats de l'ANL dans le Sud de la capitale libyenne. L'ANL mène depuis début avril une campagne militaire pour prendre le contrôle de Tripoli et renverser le gouvernement de Fayez Sarraj. Les combats ont tué ou blessé des milliers de personnes et entraîné le déplacement de centaines de milliers de civils.