Les opposants ont pris le 21 août une forêt à 24 kilomètres à l'ouest de Tripoli après des combats meurtriers contre les forces fidèles au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a affirmé à l'AFP un opposant.
De nombreux quartiers de la capitale étaient en ébullition le 21 août et des affrontements étaient signalés entre pro-Kadhafi et insurgés, selon des témoins.
Le porte-parole du régime libyen a affirmé le 21 août que des milliers de soldats professionnels et de volontaires étaient prêts à défendre Tripoli, bastion du colonel Mouammar Kadhafi.
"Tripoli est toujours défendu. Nous avons des milliers de soldats professionnels et des milliers de volontaires qui protègent la ville. Ces gens ne sont pas seulement patriotes mais ils ont des familles et des maisons qu'ils veulent protéger et ils comprennent bien que si les opposants entrent, le sang sera partout", a indiqué ce porte-parole Moussa Ibrahim, lors d'une conférence de presse.
Peu avant, Seif al-Islam Kadhafi, un des fils du dirigeant libyen a réaffirmé que le régime "n'abandonnerait pas la bataille" tout en invitant des opposants au dialogue, dans un discours diffusé tôt le 21 août par la télévision officielle.
"Nous sommes sur notre terre et dans notre pays. Nous résisterons six mois, un an, deux ans,... Et nous gagnerons", a-t-il lancé devant des jeunes. Il a toutefois appelé des opposants au dialogue : "si vous voulez la paix, nous sommes prêts", a-t-il affirmé, en rappelant avoir supervisé l'élaboration d'un projet de Constitution.
Le 20 août tard dans la soirée la télévision officielle a diffusé un message sonore du colonel Kadhafi exhortant ses partisans à "marcher par millions" pour "libérer les villes détruites".
AFP/VNA/CVN