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Des miliciens progouvernementaux opposés au maréchal Khalifa Haftar à côté des véhicules qu'ils affirment avoir saisi aux forces pro-Haftar à Tripoli, le 5 avril. Photo: AFP/VNA/CVN |
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Réunis en France, les ministres des Affaires étrangères des sept pays les plus industrialisés (G7) ont "exhorté" tous les acteurs à stopper "immédiatement" tous "les mouvements militaires vers Tripoli, qui entravent les perspectives du processus politique mené par les Nations unies".
Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni en urgence, a lui appelé plus directement l'Armée nationale libyenne du maréchal Haftar, qui a entrepris de marcher vers la capitale, "à interrompre tous les mouvements militaires", selon l'ambassadeur allemand Christoph Heusgen.
Depuis la chute en 2011 du gouvernement Kadhafi, cet État pétrolier d'Afrique du Nord est plongé dans le chaos avec la présence de nombreuses milices ainsi que deux autorités rivales qui se disputent le pouvoir: le Gouvernement d'union nationale (GNA) dans l'Ouest, reconnu par la communauté internationale, et l'ANL de Khalifa Haftar dans l'Est.
Au lendemain d'une rencontre à Tripoli avec le chef du GNA Fayez al-Sarraj, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a rencontré à Benghazi, dans l'Est, le maréchal Haftar.