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Des forces loyales au gouvernement libyen d'union nationale sur le terrain de l'ancien aéroport international de Tripoli le 8 avril. |
Selon le rapport du HCR, "la majorité des familles déplacées ont pu être relogées chez des proches dans des zones plus sûres alors que d'autres ont été hébergées dans un camp à Tajoura", une ville côtière dans la banlieue de Tripoli.
En outre, le HCR, qui dit être présent sur le terrain, veut garantir la sécurité de ceux "détenus dans les zones d'affrontements en cours" en sollicitant l'aide des autorités pour installer les "individus vulnérables" dans un lieu sûr. "Cela est compliqué par l'accès sévèrement limité" à ces zones, déplore toutefois le HCR.
Des affrontements ont éclaté au Sud de la capitale Tripoli entre les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et de celles de l'armée Nationale Libyenne (ANL) autoproclamée et dirigée par le maréchal Khalifa Haftar.
Suite à ces développements, la mission de l'ONU en Libye (Manul) avait lancé dimanche un "appel urgent" à une "trêve humanitaire" de deux heures dans la banlieue sud de Tripoli pour permettre l'évacuation des blessés et des civils, face à l'escalade militaire des derniers jours.
La nouvelle escalade de violence intervient avant une Conférence nationale sous l'égide de l'ONU prévue mi-avril à Ghadamès, dans le Sud-Ouest du pays, afin de dresser une "feuille de route" avec la tenue d'élections pour tenter de sortir le pays de l'impasse.
APS/VNA/CVN