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Des milliers d'habitants de la ville libyenne de Taouarga, contraints à un exil massif après leur soutien en 2011 à l'ex-président Mouammar Kadhafi, devraient pouvoir rentrer chez eux grâce à un nouvel accord, a annoncé le gouvernement d'union nationale (GNA). Les 35.000 habitants de Taouarga ont été enfermés pendant plus de sept ans dans des camps en périphérie de la capitale libyenne, ou ont vécu dispersés dans le pays dans des conditions déplorables, avec l'interdiction de rentrer chez eux. Lundi 4 juin, le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, s’est félicité d'un pacte de réconciliation signé dans la nuit de dimanche 3 juin à lundi 4 juin entre les maires de Taouarga et de Misrata, qui doit permettre "le retour en toute sécurité des habitants de Taouarga dans leur ville", selon un communiqué publié sur la page Facebook du gouvernement. Ce retour "sera le début du retour de tous les déplacés et exilés libyens à l'intérieur et à l'extérieur du pays", a-t-il espéré. Le GNA avait déjà annoncé en décembre dernier le retour des déplacés de Taouarga début février, selon un accord conclu fin août 2016 puis renouvelé en juin 2017 entre représentants de la ville et de celle de Misrata qui l'administre depuis la révolte de 2011.