>>Les Libériens aux urnes pour une présidentielle très ouverte
Dépouillement des bulletins de vote lors de la présidentielle, le 10 octobre à Monrovia, au Liberia. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais, 48 heures après le vote, ces premiers résultats ne permettaient pas de déterminer si l'un des deux pourrait succéder dès le premier tour de scrutin à Ellen Johnson Sirleaf, première cheffe d'État en Afrique, a indiqué la Commission électorale nationale (NEC), réitérant ses appels à la patience et au calme.
"Cette commission est résolue à publier des résultats en temps utile, mais cela ne peut se faire au détriment de l'exactitude", a déclaré son président, Jerome Korkoya, soulignant qu'elle n'avait encore "proclamé aucun vainqueur".
Dans la province de la capitale, Monrovia, qui concentre près de 40% des quelque 2,1 millions d'électeurs du pays et où il a été élu sénateur en 2014, sur seulement 14,8% de bulletins dépouillés, George Weah obtenait plus de 50%, contre 26% à Joseph Boakai.
Parmi les provinces les plus peuplées de ce petit pays anglophone d'Afrique de l'Ouest, l'ancien footballeur était crédité d'une légère avance sur le vice-président dans celle de Bong (Nord-Est de Monrovia) et Margibi (Est), tous deux devançant largement les autres candidats, sur respectivement 48 et 28% des suffrages.
M. Boakai paraissait sans surprise devoir s'imposer dans sa province natale de Lofa (Nord) sur près de 30% des bulletins, la seule dans laquelle il semblait faire la course en tête.
Outre leur futur chef de l'État, les plus de deux millions d'électeurs ont voté pour renouveler les 73 sièges de la Chambre des représentants. Les législatives ne comportent qu'un seul tour.
Le pays a ensuite connu une stagnation économique entre 2014 et 2016, frappé par l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest et la chute des cours des matières premières.