>> Le décollage de la fusée de la NASA pour la Lune repoussé au 16 novembre au plus tôt
>> Une nouvelle page s'ouvre pour la NASA avec le décollage d'Artémis vers la Lune
>> Le vaisseau spatial Orion survolera le 21 novembre la Lune
Une fusée Ariane 5 décolle depuis Kourou, le 22 juin en Guyane française. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'ESA va demander à ses 22 États membres, dont les ministres en charge du spatial se réunissent mardi 22 novembre et mercredi 23 novembre à Paris, une contribution globale de 18,7 milliards d'euros pour financer ses nouveaux programmes sur les trois prochaines années. Une nette hausse par rapport aux 14,5 milliards d'euros votés lors de la précédente réunion ministérielle, en 2019.
"Plus que jamais, nous devons augmenter nos investissements, sinon nous sortons de la course", a dit Josef Aschbacher, directeur-général de l'agence fondée en 1975.
Dans un contexte de tension inflationniste et de crise énergétique, il espère convaincre ses pays membre de mettre davantage au pot (25% de plus en moyenne) pour financer les lanceurs, les télécommunications, la navigation par satellite, l'observation de la Terre, l'exploration ou les sciences de l'Univers.
L'enjeu pour le Vieux continent : accroître son autonomie d'accès à l'espace pour garder son leadership sur un échiquier mondial écrasé par les États-Unis et la montée en puissance de la Chine. Et où la compétition s'est durcie avec la révolution dite du New Space, qui voit une multiplication d'acteurs privés, l'Américain SpaceX en tête.
AFP/VNA/CVN