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Un malade transféré à l'hôpital de Tours, dans le centre-ouest de la France, le 2 avril. |
En France, on craint une grande pagaille dans les gares, à l'heure des grands départs pour le week-end de Pâques, avant leur interdiction pendant un mois, l'objectif d'une réouverture progressive de certains lieux dès la mi-mai restant incertain.
Jeudi 1er avril, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait pourfendu la lenteur de la vaccination en Europe, un retard qu'elle a qualifié d'"inacceptable". "La situation régionale est la plus inquiétante que nous ayons observée depuis plusieurs mois", avait déploré dans un communiqué Hans Kluge, le directeur pour l'Europe de l'Organisation mondiale de la santé.
Dans cette zone, qui inclut une cinquantaine de pays dont la Russie et des États d'Asie centrale, le nombre des nouveaux décès causés par le COVID-19 a dépassé les 24.000 la semaine passée et se rapproche "rapidement" du million, selon l'OMS.
En Asie centrale aussi
Vendredi 2 avril, le Kazakhstan a ainsi enregistré son plus grand nombre de contaminations quotidiennes au covid depuis le début de la pandémie, le lent démarrage des campagnes de vaccination laissant craindre un été difficile pour ce pays d'Asie centrale.
La police fait usage de canons à eau pour disperser un rassemblement dans un parc, le 1er avril à Bruxelles. |
En moyenne, d'après la base de données de l'AFP, 0,31% de la population de la zone Europe/Russie et pays d'Asie centrale reçoit une dose chaque jour. Si ce rythme est près de deux fois plus élevé que celui du reste du monde (0,18%), il est nettement moins élevé que celui de la zone États-Unis/Canada (0,82%), championne dans ce domaine.
Confirmant la spectaculaire montée en puissance de la campagne de vaccination américaine, le président Joe Biden a en effet promis que 90% des adultes seraient éligibles au vaccin d'ici le 19 avril, et a annoncé l'objectif de 200 millions d'injections au centième jour de son entrée en fonction.
L'objectif du président démocrate est que les Américains puissent se rassembler "en petits groupes" pour célébrer la fête nationale du 4 juillet. Face à la troisième vague, le reste de l'Europe multiplie les mesures pour tenter de limiter la propagation du virus, en particulier concernant les voyages.
L'Allemagne, où le président Frank-Walter Steinmeier vient de recevoir sa première dose du vaccin d'AstraZeneca, va renforcer pour les "huit à 14 prochains jours" les contrôles autour de ses frontières terrestres.
La Finlande, qui comptait confiner une partie de sa population a dû toutefois revoir sa copie après des réserves sur la légalité du projet. À contre-courant, la Bulgarie a décidé d'assouplir les restrictions à trois jours des législatives, malgré une mortalité au plus haut.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi 2 avril débloquer une enveloppe d'environ 400 millions de livres (470 millions d'euros) pour accompagner la réouverture, après le confinement, de 2.700 organisations culturelles mises à mal par le coronavirus, dont le festival de Glastonbury.