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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres (gauche), et le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, dans la ville saoudienne de Djeddah le 16 septembre. |
Les détails de ce nouvel accord signé dans la ville de Jeddah n'ont pas été divulgués, mais des sources proches du gouvernement saoudien affirment qu'il contribuera à consolider les relations entre les deux pays.
Présidée par le roi Salmane d'Arabie saoudite, la cérémonie de signature s'est déroulée en présence de son fils, le prince héritier Mohamed ben Salmane, et du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
"L'accord de paix signé ce jour entre l'Éthiopie et l'Érythrée à Jeddah est un évènement historique qui va contribuer au renforcement de la sécurité et la stabilité dans la région", a affirmé sur Twitter le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir.
Le président érythréen Issaias Afeworki et le Premier ministre éthiopien, le réformateur Abiy Ahmed, avaient officiellement mis fin le 9 juillet a un conflit frontalier qui a fait 80.000 morts entre 1998 et 2000, scellant un spectaculaire rapprochement opéré sous l'impulsion de M. Abiy, nommé en avril.
Le rapprochement s'est traduit notamment par la réouverture des ambassades à Asmara et Addis Abeba, et le rétablissement des liaisons aériennes, des relations commerciales et des lignes téléphoniques. Mardi 11 septembre, ils ont rouvert deux postes-frontières.
L'Arabie saoudite mais aussi, les Emirats arabes unis, qui disposent d'une base militaire à Assab en Érythrée, ont contribué au rapprochement historique entre l'Éthiopie et l'Érythrée.
Ces deux pays du Golfe entretiennent également des relations étroites avec l'Éthiopie.
AFP/VNA/CVN