>> Un décès en Guadeloupe après le passage de la tempête Fiona
Les dégâts provoqués par le passage de la tempête Fiona, le 17 septembre à Capesterre-Belle-Eau, en Guadeloupe. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Avec Jean-François Carenco (ministre délégué en charge des Outre-Mer), nous avons décidé d'accélérer la procédure de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle", a écrit sur Twitter Gérald Darmanin.
"Dès la fin de semaine prochaine, nous la signerons avec mes collègues du gouvernement. L'État sera au rendez-vous pour nos compatriotes guadeloupéens", a-t-il ajouté.
Sixième système tropical de la saison dans l'Atlantique, la tempête Fiona s'était éloignée samedi 17 septembre de l'archipel.
La vigilance météorologique est repassée dimanche au niveau jaune pour "fortes pluies et orages", après 24 heures de vigilance rouge, selon un bulletin de prévision publié dimanche 18 septembre à 06h00 locales (12h00, heure de Paris). Météo-France a annoncé un "retour au vert" pour le risque vagues-submersion et vents violents.
Désormais éloignée de plusieurs centaines de kilomètres de la Guadeloupe, la tempête Fiona "continue sa route dévastatrice vers Porto Rico avec des vents moyens de 100 km/h avec des rafales à 140 km/h", a relevé Météo-France.
À Basse-Terre, en Guadeloupe, le 17 septembre après le passage de la tempête Fiona. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans son bulletin, le Centre météorologique de Guadeloupe a qualifié de "très impressionnants" les cumuls de pluie mesurés depuis le début de l'épisode, dans la nuit de vendredi 16 à samedi 17 septembre, tels les "534 mm à St-Claude (Matouba)" ou les "502 mm à Capesterre Belle-Eau (Neufchâteau)".
Samedi 17 septembre, le préfet Alexandre Rochette avait annoncé à l'AFP le décès d'un homme "emporté avec sa maison" dans les flots d'une rivière. "La crue de la rivière des Pères a emporté une habitation à Basse-Terre", le chef-lieu de la Guadeloupe, "et son occupant (...) a été retrouvé décédé", avait-il précisé dans un communiqué.
Dans cet archipel des Petites Antilles très concerné par le dérèglement climatique, l'état de catastrophe naturelle avait déjà été reconnu en mai pour plusieurs communes touchées fin avril par des inondations qui avaient fait un mort.
AFP/VNA/CVN