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Le docteur en biologie moléculaire Nguyên Quôc Binh, qui vivait au Canada, a décidé de s’installer à Hô Chi Minh-Ville il y a dix ans. Il a vendu sa maison au Canada pour emmener sa famille dans la mégapole du Sud et participer au développement du Centre municipal de biotechnologies.
Le secrétaire général du PCV, Nguyên Phu Trong (droite), rencontre une délégation de Viêt kiêu, le 30 janvier à Hanoi |
«En 2013, je suis retourné au Vietnam pour une affaire commerciale et j’étais au courant que Hô Chi Minh-Ville voulait construire un centre de biotechnologies mais personne ne pouvait l’assister en matière de consultation et de construction. Après avoir rencontré Nguyên Thiên Nhân, vice-président du Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville à l’époque et responsable de ce projet, j’ai décidé de rester au Vietnam pour y participer», a-t-il raconté.
À ce moment-là, recueillir 100 millions de dollars pour développer un centre de biotechnologies n’était pas facile du tout. Mais à ce jour, le Centre municipal de biotechnologies est devenu le plus moderne dans le pays, avec une centaine d’agrégés et docteurs de 30 ans d'âge moyen. Il a obtenu un brevet pour son vaccin contre le virus Edwardsiella ictaluri chez le poisson tra. Ses scientifiques sont en train de chercher d’autres vaccins et de nouvelles variétés d’orchidées.
Selon le docteur Nguyên Quôc Binh, les politiques de Hô Chi Minh-Ville et, plus généralement du Vietnam, à l’égard des Vietnamiens à l’étranger (Viêt kiêu) lui ont permis de retourner et travailler dans son pays d’origine.
«J'ai été l’un des premiers Viêt kiêu à être nommés par Hô Chi Minh-Ville à un poste à responsabilité dans l’administration publique. C’est une illustration vivante de la modification du mécanisme pour recruter des Viêt kiêu. Par ailleurs, le nouveau mécanisme permet de payer un expert de Hô Chi Minh-Ville jusqu’à 150 millions de dôngs par mois. Beaucoup de spécialistes auront ainsi des conditions plus favorables pour retourner travailler au Vietnam», a-t-il confié.
De son côté, Ta Tân Cuong s’est installé en Allemagne en 1969. Il y a cinq ans, lui et sa famille sont retournés au Vietnam. Suivant de près la situation politique et économique du pays, notamment le XIIe Congrès national du Parti qui a eu lieu du 20 au 28 janvier, il s’est déclaré confiant en les nouveaux dirigeants.
Plusieurs membres du Comité central du Parti du nouveau mandat et même du Bureau politique sont jeunes, ce qui permettra, selon Ta Tân Cuong, de lancer de nouvelles pensées pour accélérer le développement national. Ta Tân Cuong a insisté sur la nécessité de se concentrer sur les questions économique et souveraine. En économie, les dirigeants doivent chercher à accélérer le développement de l’agriculture en augmentant la valeur ajouté des produits agricoles.
De retour au Vietnam pour accueillir le Nouvel An lunaire 2016, le docteur en chimie Vu Duc Trinh, Vietnamien de Suisse, place son espoir en la nouvelle génération de dirigeants élus lors du XIIe Congrès national du Parti.
«Je constate que plusieurs élus lors du XIIe Congrès national sont nouveaux et jeunes. J’espère que tous les élus auront assez de volonté pour défendre et développer le pays. En particulier dans ce contexte, les dirigeants doivent montrer une forte volonté de poursuivre la réforme et ce qui importe, c’est d’aider les citoyens à avoir une vie moderne et démocratique. C’est aussi l’aspiration la plus profonde des Viêt kiêu partout dans le monde», a-t-il affirmé.