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Face à la politique de Donald Trump, le milieu scientifique s’est mobilisé place de la Victoire à Bordeaux, le 7 mars 2025. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"De nombreux chercheurs reconnus s'interrogent déjà sur leur avenir aux États-Unis", écrit le ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, dans un courrier adressé à l'Agence nationale de la recherche, aux organismes nationaux de recherche (CNRS, Inserm etc.) et aux universités.
Le ministre demande à ces organismes de lui faire parvenir leur "réflexions, alertes, analyses et propositions concrètes en la matière, tant sur les technologies et champs scientifiques prioritaires que sur les dispositifs eux-mêmes à mobiliser ou à mettre en place".
Depuis son retour à la Maison Blanche, le président américain Donald Trump a multiplié les annonces chocs, entre coupes brutales dans les financements publics de la recherche, retrait de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ou encore licenciement de centaines d'employés des agences fédérales chargés des sciences du climat ou de la santé.
Ces réductions de moyens sont largement dénoncées dans le monde de la recherche. Les scientifiques ont notamment manifesté vendredi à travers les États-Unis pour dénoncer cette politique, et des actions ont aussi été organisées ailleurs, comme en France.
Dans une tribune publiée dans Le Monde, des scientifiques, dont les prix Nobel Esther Duflo et Anne L'Huillier ou le climatologue Christophe Cassou, dénoncent des "attaques sans précédent" aux États-Unis, qui menacent "l'un des piliers de la démocratie".
AFP/VNA/CVN