>>Le coronavirus continue ses ravages malgré le confinement du tiers de la planète
>>Cambodge : le nombre de touristes à Siem Reap est tombé à presque zéro
>>Le Cambodge a saisi 4.000 litres de méthanol pour faire de faux désinfectants
Plus de 50 usines au Cambodge ont déposé une demande de suspension de travail, touchant près de 30.000 travailleurs. |
Le porte-parole du ministère cambodgien du Travail et de la Formation professionnelle, Heng Sour, a informé que plus de 50 usines ont déposé une demande de suspension de travail, touchant près de 30.000 travailleurs, a rapporté le quotidien cambodgien The Phnom Penh Post.
Le nombre total de ces usines pourrait être encore plus élevé en raison du manque de matières premières et d'acheteurs, a remarqué le président l'Union collective du mouvement des travailleurs Pav Sina. Néanmoins, celui-ci a déclaré que cet arrêt des activités des usines peut être favorable aux employés car ils seront à l'abri du COVID-19.
Le président de la Confédération nationale de l’union du commerce (NTUC), Fa Saly, a dit le 23 mars que la NTUC souhaitait lancer un appel au gouvernement cambodgien, en particulier au ministère du Travail et de la Formation professionnelle, pour qu'ils arrêtent temporairement le travail dans les ateliers, usines et entreprises de Phnom Penh pour atténuer le risque de propagation de l’épidémie.
Lors d'une conférence de presse tenue la semaine dernière, M. Heng Sour a annoncé que l'épidémie entraînerait la fermeture d'environ 200 usines en raison de la pénurie de matières premières, ce qui signifie que 160.000 travailleurs pourraient être au chômage en mars et avril.
Le 24 février, le Premier ministre cambodgien Hun Sen a annoncé que tous les travailleurs des usines fermant leurs portes devraient recevoir au moins 60% du salaire minimum. Les employeurs payeront 40%, et le gouvernement les 20% restants.
VNA/CVN