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Le président des Philippines, Rodrigo Duterte. |
Le président des Philippines a fustigé le 21 août les Nations unies pour l'avoir appelé à mettre fin à une vague d'exécutions sommaires de trafiquants de drogue dans son pays et a menacé de se retirer de l'organisation en proposant à d'autres pays comme la Chine d'en former une concurrente.
Les déclarations de Duterte, a déclaré le 22 août le ministre des Affaires étrangères Perfecto Yasay, sont "une déclaration exprimant une profonde déception et frustration."
"Nous sommes engagés envers les Nations unies malgré nos nombreuses frustrations envers cette agence internationale", a déclaré Yasay lors d'une conférence de presse.
Auparavant, le 21 août, le président des Philippines, Rodrigo Duterte, a menacé de quitter l'Organisation des Nations unies, en réponse aux vives critiques émises récemment sur sa guerre contre les trafiquants de drogue. Il a également annoncé qu’il pourrait demander à la Chine et aux pays d’Afrique de fonder une autre organisation internationale.
L'ONU, mais aussi les États-Unis, s'alarment de l'explosion des tueries extrajudiciaires sur fond de guerre anti-drogue aux Philippines - plus de 1.000 morts selon le décompte de certains médias philippins.
Le président philippin a réitéré son ordre à la police de tirer en cas de résistance sur tout narcotrafiquant suspecté. Selon la Charte des Nations unies, seule l'Assemblée générale peut décider de la suspension ou de l'exclusion d'un pays membre.
VNA/CVN